Le 25 juin 2009, la mort de Michael Jackson a secoué le monde, laissant derrière lui un héritage musical et financier colossal.
Quinze ans après, ses trois enfants, Prince, Paris et Bigi Jackson, attendent toujours une part significative de cet héritage, entravée par des complications juridiques et fiscales.
Blocage Financier dû à des Problèmes Fiscaux
Selon les révélations d’un document judiciaire publié par People, la succession de Michael Jackson est actuellement bloquée.
Les trois enfants du roi de la pop font face à un impasse avec l’IRS, l’agence fédérale américaine des impôts, qui a émis un avis de carence suite à un contrôle fiscal révélant une sous-évaluation des actifs de la succession.
Pour accéder pleinement à leur héritage, Prince, Paris et Bigi Jackson se voient contraints de régler environ 700 millions de dollars en impôts et pénalités supplémentaires.
Cette somme exorbitante est actuellement contestée par les héritiers qui ont remporté une victoire judiciaire en 2021 contre ces évaluations.
Une Sous-Fiducie pour Katherine Jackson
Katherine Jackson, mère de Michael et âgée de 94 ans, est la seule bénéficiaire d’une sous-fiducie créée dans le testament de son fils. Elle et ses petits-enfants attendent également une réévaluation du catalogue musical du chanteur, Mijac, qui n’a pas encore été finalisée à des fins fiscales.
Tensions Familiales et Luttes Juridiques
La gestion de l’héritage a également engendré des tensions familiales, en particulier entre Bigi Jackson et Katherine Jackson.
Bigi s’est opposé à l’utilisation des fonds de la succession pour financer l’appel de sa grand-mère contre la vente d’une partie du catalogue musical à Sony Music, transaction évaluée à plus de 550 millions d’euros.
Les héritiers de Michael Jackson restent fermes dans leur volonté de protéger et de contrôler l’héritage laissé par leur père, s’engageant dans des batailles juridiques pour assurer que les actifs du chanteur soient correctement évalués et gérés.
Cet héritage, bien que source de soutien financier potentiel, reste un point d’achoppement majeur pour la famille, reflétant les complexités et les défis des grandes successions.