À l’approche de la Saint-Sylvestre, la question revient avec insistance : le réveillon se déroulera-t-il sous les flocons ou dans un froid sec et mordant ?

Après un mois de décembre étonnamment doux, la météo semble avoir changé de registre, promettant une fin d’année placée sous le signe d’un hiver bien installé. Après plusieurs semaines marquées par des températures supérieures aux normales saisonnières, le retour de l’air froid s’est opéré de manière franche sur l’ensemble du pays. Ce changement de décor s’explique par la mise en place progressive d’une configuration atmosphérique peu commune pour la période. Dès les jours suivant Noël, le ressenti hivernal s’est imposé, reléguant la douceur au rang de souvenir récent et réinstallant les gelées nocturnes sur de nombreuses régions.
Un anticyclone puissant et durable aux commandes

Le scénario envisagé pour la fin de l’année repose sur la présence d’un anticyclone exceptionnellement solide, initialement positionné sur la Scandinavie avant de glisser vers l’Islande puis entre l’Islande et les îles Britanniques. Cette situation dirige sur la France un flux continental de nord-est, synonyme d’air froid et sec. Les perturbations atlantiques se retrouvent durablement bloquées, empêchant toute dégradation généralisée du temps sur une grande partie du territoire.
Un temps sec dominant, mais des exceptions régionales

Sous l’influence de ce blocage anticyclonique, le temps devrait rester majoritairement sec jusqu’au début de l’année 2026. Toutefois, toutes les régions ne seront pas logées à la même enseigne. Les abords de la Méditerranée conserveront un caractère plus instable, avec des épisodes pluvieux parfois soutenus et de la neige attendue en montagne. Un schéma atypique pour un réveillon, où l’humidité fait souvent défaut à l’échelle nationale.
Des températures basses pour le 31 décembre
Le 31 décembre s’annonce froid sur l’ensemble du pays, avec des maximales souvent comprises entre 0 et 3 °C dans l’est et rarement au-delà de 7 °C ailleurs. En soirée, les gelées progresseront rapidement depuis l’intérieur des terres. Dans certaines zones de l’est, le mercure pourrait chuter jusqu’à –8 °C, un froid accentué par un vent de nord-est rendant l’atmosphère particulièrement piquante au moment des célébrations.
Neige en plaine : un scénario encore limité

Dans l’hypothèse jugée la plus probable par les prévisionnistes, le flux continental conserverait un caractère sec, réduisant fortement les chances de chutes de neige généralisées en plaine. Le ciel pourrait rester dégagé ou légèrement voilé sur de nombreuses régions, avec seulement quelques averses près de la Manche et une instabilité plus marquée en Corse et sur le littoral méditerranéen. La neige, si elle se manifeste, resterait localisée et souvent cantonnée aux reliefs.
Au passage à la nouvelle année, le gel devrait concerner une large partie du pays, notamment dans les zones intérieures. Le matin du 1er janvier s’annonce glacial entre le Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté et l’Auvergne-Rhône-Alpes, avec des températures négatives persistantes. Ailleurs, les maximales peineront à dépasser 1 à 3 °C dans de nombreuses grandes villes, confirmant une ambiance résolument hivernale pour débuter 2026.










