Dans le paysage cinématographique français, Mathilde Seigner occupe une place de choix.
Récompensée récemment par la Ministre de la Culture, Rachida Dati, qui lui a attribué le titre de chevalier des Arts et des Lettres, cette consécration a cependant été assombrie par des allégations sérieuses portées par sa propre sœur, Marie-Amélie Seigner, mettant en lumière des tensions longtemps dissimulées.
Une récompense controversée
Lors de la cérémonie de décoration, un événement qui aurait dû être une pure célébration s’est transformé en une affaire plus complexe. Marie-Amélie Seigner a publiquement remis en question le mérite de sa sœur, via un message poignant adressé à la Ministre de la Culture sur Instagram. Elle y dénonce des comportements de « violences physiques et psychologiques d’une gravité extrême », sans pourtant que Mathilde n’ait encore formulé de réponse publique à ces accusations.
Un héritage familial encombrant
Les sœurs Seigner, petites-filles du célèbre comédien Louis Seigner, ont grandi dans le milieu du spectacle, un univers aussi brillant que compétitif. Mathilde Seigner elle-même a confessé lors d’une apparition sur le plateau de « Le Divan », animé par Marc-Olivier Fogiel, avoir longtemps souffert de la comparaison avec sa sœur Emmanuelle Seigner. Elle a parlé de son complexe d’infériorité face à la beauté de sa sœur, un sentiment qui a marqué sa jeunesse mais dont elle dit être aujourd’hui libérée.
Une relation complexe mais solidaire
Mathilde a également évoqué ses différences notables avec Emmanuelle, soulignant des divergences de goûts et de tempéraments qui les ont longtemps éloignées. Toutefois, les années semblent avoir adouci leurs rapports. « On est très proches maintenant, » a-t-elle confié, illustrant un rapprochement familial qui tranche avec les tensions du passé. Cette complexité relationnelle entre les sœurs Seigner offre un aperçu de la vie moins visible des célébrités, où la gloire cohabite souvent avec des luttes personnelles profondes.