À la veille d’un vote de confiance crucial pour le gouvernement, la présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a pris la parole sur LCI.
Elle réclame une dissolution et plaide pour une présidentielle anticipée, estimant que le pays ne peut plus avancer dans la configuration actuelle. Interrogée lundi soir sur LCI, Mathilde Panot a réaffirmé la ligne dure des Insoumis. « Il faut une présidentielle anticipée », a-t-elle martelé, jugeant que la légitimité d’Emmanuel Macron est désormais épuisée. Selon elle, le gouvernement n’a plus la confiance nécessaire pour gouverner, et seule une consultation populaire pourrait débloquer la situation.
Un contexte de défiance généralisée
La déclaration de la députée intervient alors que l’exécutif se prépare à affronter un vote de confiance particulièrement incertain. Les tensions entre la majorité relative et l’opposition s’intensifient, et l’idée d’une dissolution de l’Assemblée est régulièrement évoquée dans les débats politiques. Panot, elle, va plus loin, en demandant que l’échéance présidentielle soit elle aussi avancée pour redonner la parole aux citoyens.
Un positionnement stratégique pour LFI
En réclamant un retour aux urnes, Mathilde Panot cherche à capitaliser sur la dynamique contestataire qui anime son camp. Les Insoumis veulent se présenter comme l’alternative directe à Emmanuel Macron, dans une période où le Rassemblement national capte une grande partie de la colère populaire. Cet appel à une présidentielle anticipée s’inscrit dans une stratégie de rupture assumée, visant à fédérer les oppositions les plus radicales.