La rentrée médiatique s’annonce électrique : sur BFMTV, Mathilde Panot a offert un face-à-face tendu avec Apolline de Malherbe.
La députée insoumise, fidèle à son franc-parler, a multiplié les piques en direct, quelques heures avant la conférence de presse de François Bayrou sur le budget. Interrogée sur la loi de finances portée par le Premier ministre, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée a rejeté en bloc toute idée de compromis. « Nous n’allons pas négocier des miettes », a-t-elle martelé, refusant d’entrer dans une logique qu’elle juge d’austérité. Pour elle, la gauche radicale doit rester sur une ligne de refus net, sans s’enliser dans des marchandages symboliques.
Un échange houleux avec Apolline de Malherbe
Le ton est vite monté lorsque la journaliste a rappelé que les Insoumis n’avaient pas toujours été accueillis dans les cortèges des Gilets jaunes. « Mais pas du tout ! Sur quels éléments vous vous basez ? », a rétorqué Mathilde Panot, visiblement agacée. Cet éclat illustre une stratégie assumée : ne rien laisser passer, quitte à heurter ses interlocuteurs médiatiques.
La polémique autour du livre La meute
La députée du Val-de-Marne a aussi tenu à se défendre des accusations relayées dans l’ouvrage La meute, paru récemment. Elle a dénoncé des attaques « abjectes », fustigeant une entreprise de discrédit à l’égard de son mouvement. Pour Panot, ces récits ne sont qu’une tentative supplémentaire d’affaiblir la voix insoumise.
Audiences : BFMTV distancée par CNews
Si l’affrontement a fait le buzz, il n’a pas suffi à relancer BFMTV. Le Face à face a attiré 348 000 téléspectateurs (11,3 % de part de marché), un score correct mais qui ne compense pas la tendance générale : la chaîne recule par rapport à la rentrée 2024, avec seulement 3 % sur la journée. CNews, en revanche, s’impose avec 4,5 %, confirmant sa dynamique de rentrée.
Un duel qui en annonce d’autres
Avec cette première passe d’armes, Apolline de Malherbe installe son rendez-vous comme un espace de confrontation musclée, où les personnalités politiques devront affronter des interviews sans concession. De son côté, Mathilde Panot consolide son image de figure combative de la gauche radicale, déterminée à incarner l’opposition frontale au gouvernement.