Ce mercredi 8 octobre, Apolline de Malherbe recevait Mathilde Panot sur le plateau de “Face à Face” sur BFMTV. Une interview sous tension, au cours de laquelle la présidente du groupe La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale a multiplié les attaques contre Emmanuel Macron et les partis qu’elle accuse de le “sauver” politiquement.
Face à une Apolline de Malherbe incisive, Mathilde Panot n’a pas mâché ses mots. Interrogée sur la possibilité d’un futur gouvernement socialiste, la députée du Val-de-Marne a balayé l’hypothèse d’un revers :
« Je ne crois pas à un gouvernement socialiste. Emmanuel Macron est un cas désespéré », a-t-elle lâché, avant de rappeler que “tous les Français qui souffrent aujourd’hui souhaitent son départ”.
La présidente du groupe LFI a voulu marquer une ligne claire entre son mouvement et tout projet d’union jugé “compromettant”. “S’il y a une alliance de bric et de broc qui se ferait pour continuer la politique macroniste, nous ne participerons pas à un sauvetage d’Emmanuel Macron. Est-ce que c’est clair ?”, a-t-elle insisté avec fermeté, coupant la journaliste lorsqu’elle évoquait une hypothétique motion de censure contre un futur exécutif socialiste.
Une “mise au point cinglante” face à Apolline de Malherbe
Connue pour ses échanges directs, Apolline de Malherbe a tenté d’obtenir une précision sur la position de LFI concernant une éventuelle censure d’un gouvernement issu de la gauche. Mais Mathilde Panot a tenu à rectifier immédiatement :
“Je n’ai jamais dit cela, madame de Malherbe. Nous ne ferons pas partie d’une coalition qui viserait à prolonger le macronisme.”
Cette séquence tendue, rapidement relayée sur les réseaux sociaux, illustre le ton sans concession de la députée insoumise, souvent perçue comme l’une des figures les plus offensives de son groupe parlementaire.
Le RN dans son viseur
Quelques minutes plus tard, Mathilde Panot a élargi ses critiques au Rassemblement national, qu’elle accuse de se positionner dans une posture d’opposition de façade :
“Ce sont des hypocrites ! Ils prétendent s’opposer à Emmanuel Macron, mais en refusant de voter la motion de destitution, ils participent à son sauvetage politique.”
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Une déclaration qui s’inscrit dans la stratégie offensive de LFI, visant à se poser comme la seule opposition “authentique” au président, tout en dénonçant la “connivence tacite” entre la majorité et l’extrême droite sur certaines postures institutionnelles.
Le débat n’a pas seulement retenu l’attention sur le fond : il a aussi séduit le public. Ce numéro de Face à Face a réuni 400 000 téléspectateurs en moyenne, soit 10,6 % de part de marché auprès des 4 ans et plus.
Sur la cible commerciale des 25-49 ans, le programme a réalisé une belle performance avec 14,3 % de part d’audience, confirmant le succès du rendez-vous politique matinal de BFMTV.
 












