Scène inhabituelle au tournoi WTA de Cincinnati : en plein match contre Aryna Sabalenka, Emma Raducanu a interrompu son service pour demander… l’expulsion d’un bébé qui pleurait dans les tribunes. Un moment insolite qui a déclenché réactions et applaudissements du public.
Le 11 août, Emma Raducanu, 22 ans et 39ᵉ mondiale, affrontait la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka pour une place en huitièmes de finale. La rencontre, disputée et tendue, s’est jouée en trois sets et a offert plusieurs rebondissements. Mais c’est un épisode extérieur au court qui a marqué les esprits.
Une requête surprenante
Alors qu’elle servait à 40-40 dans la dernière manche, Raducanu s’est arrêtée net après avoir été perturbée par des pleurs persistants venus des gradins. Agacée, elle s’est tournée vers l’arbitre de chaise et a lancé : « Ça fait dix minutes. »
L’officielle lui a répondu qu’il s’agissait d’un bébé, ajoutant : « Vous voulez que je fasse sortir un enfant du stade ? » À la surprise générale, la Britannique a répondu « oui », déclenchant une salve d’applaudissements dans le public.
Une situation embarrassante
L’arbitre a rappelé à la joueuse qu’elle pouvait « faire un appel », mais a refusé d’interrompre le match. Le bébé n’a finalement pas été évacué, et la partie s’est poursuivie dans une ambiance tendue. Soutenue par les spectateurs, Raducanu a tout de même remporté ce jeu après 23 minutes d’échanges acharnés, grâce à une faute directe de Sabalenka.
La victoire revient à Sabalenka
Malgré cet épisode singulier, c’est Aryna Sabalenka qui a fini par s’imposer au terme de plus de trois heures de combat. La Biélorusse a décroché son ticket pour le quatrième tour, où elle affrontera l’Espagnole Jessica Bouzas Maneiro.
Entre agacement et sympathie
L’attitude de Raducanu a divisé. Certains y ont vu un excès d’agacement compréhensible au vu de l’enjeu du match, d’autres un manque de tolérance face à une situation délicate pour les parents présents. L’épisode, relayé massivement sur les réseaux sociaux, illustre une fois de plus à quel point les joueuses et joueurs de haut niveau évoluent sous pression, où le moindre détail peut peser dans la balance.