Une attaque au couteau a plongé Marseille dans l’effroi ce mardi 2 septembre. Un ressortissant tunisien, déjà placé sous contrôle judiciaire, a agressé plusieurs personnes dans un hôtel avant d’être abattu par la police. Le drame a fait cinq blessés et soulève de nouvelles interrogations sécuritaires.
Selon les premières informations relayées par BFMTV, l’incident est survenu dans un hôtel marseillais où le suspect résidait sans payer son loyer. Un différend avec le personnel a dégénéré, poussant l’homme à s’emparer d’un couteau. Dans sa folie, il a blessé quatre personnes, dont le gérant de l’établissement et un client, avant de sortir précipitamment dans la rue.
L’intervention des forces de l’ordre
Alertées, les équipes de la police aux frontières ont tenté de contenir l’individu, qui les a menacés avec son arme blanche. Les policiers ont d’abord utilisé un pistolet à impulsion électrique pour tenter de le maîtriser. Mais face à la persistance de la menace, ils ont ouvert le feu. L’homme a été mortellement touché alors qu’il récitait une sourate du Coran, selon des éléments rapportés par Le Figaro.
Cinq blessés, dont un grave
Le bilan humain est lourd : cinq victimes sont recensées, dont une en état grave. Les blessés ont été pris en charge par les secours et transférés vers les hôpitaux de la ville. La scène a plongé les riverains dans la stupeur, certains témoins décrivant une intervention rapide mais particulièrement tendue.
Une enquête en cours et un déplacement ministériel
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé qu’il se rendrait sur place dans la soirée pour soutenir les victimes et les forces de l’ordre. Une enquête a été ouverte afin de préciser les circonstances exactes du drame et de vérifier les conditions dans lesquelles le suspect, déjà placé sous contrôle judiciaire, a pu se retrouver dans cette situation.
Un climat d’inquiétude à Marseille
Ce drame survient dans une ville déjà marquée par une série de violences urbaines et d’agressions spectaculaires. L’affaire pourrait relancer le débat sur la gestion des individus sous contrôle judiciaire et la prévention des passages à l’acte violents, particulièrement dans un contexte de tension sécuritaire accrue.