Ce 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Marine Le Pen a fait un geste politique très commenté : rendre hommage à Brigitte Bardot en inaugurant une avenue à son nom à Hénin-Beaumont.

Un hommage assumé, aux accents autant culturels qu’idéologiques, qui a immédiatement déclenché un flot de réactions. En déplacement dans le Pas-de-Calais, Marine Le Pen a assisté à l’inauguration d’une avenue Brigitte-Bardot, en présence du maire Steeve Briois. L’événement, très médiatisé, marque un geste fort à l’égard de l’icône française de 90 ans.
Sur son compte X, l’ancienne candidate à la présidentielle a salué « une femme de caractère, de féminité, de liberté et d’engagement ». Un hommage qui reflète la manière dont le RN valorise certaines figures du patrimoine culturel, à la fois populaires et contestataires.
Les réactions ne se sont pas fait attendre : des abonnés ont multiplié félicitations et remerciements, beaucoup saluant le choix de mettre à l’honneur une figure qu’ils considèrent “méritante”.
Brigitte Bardot, une référence personnelle pour Marine Le Pen

La relation politique – ou affective – entre Marine Le Pen et Brigitte Bardot n’est pas nouvelle.
Dans un entretien accordé autrefois au magazine ELLE, la cheffe du RN confiait posséder dans son bureau un buste de Marianne dédicacé par Bardot, un symbole autant politique que sentimental.
L’inauguration de cette avenue apparaît ainsi comme la prolongation logique d’une admiration de longue date, mais aussi comme une manière d’ancrer la figure de Bardot dans l’imaginaire du Rassemblement National.
Une pique envers Aya Nakamura qui ravive une vieille polémique

Mais l’hommage rendu à Bardot n’est pas la seule prise de parole marquante du week-end.
Dans une interview accordée au Figaro, Marine Le Pen a glissé une attaque inattendue contre Aya Nakamura, en commentant la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel.
Elle déclare avoir été « soulagée » que le président de la République ne propose pas un autre profil, ajoutant :
« Je m’attendais à Aya Nakamura, ou je ne sais quelle autre idée folle. »
Cette phrase réactive une controverse plus ancienne : la cheffe du RN s’était déjà offusquée de la participation possible de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, allant jusqu’à affirmer :
« Elle ne chante pas français… ni étranger d’ailleurs. »
Une sortie qui alimente à nouveau les accusations de mépris culturel dont Marine Le Pen fait régulièrement l’objet.










