Sept ans après son mariage avec le prince Harry, Meghan Markle continue de défendre ses convictions avec fougue. Dans ses prises de parole, la duchesse de Sussex dénonce régulièrement les inégalités de traitement entre hommes et femmes, notamment autour de la sexualité, un sujet qu’elle aborde sans détour.
La rencontre avec le prince Harry, en 2016, a changé la trajectoire de Meghan Markle. Alors actrice en pleine ascension, elle abandonne sa carrière, son pays et une partie de sa vie personnelle pour suivre son époux en Angleterre. En 2018, le couple scelle son union devant des millions de téléspectateurs. Mais deux ans plus tard, ils claquent la porte de la monarchie britannique pour retrouver leur indépendance aux États-Unis. Malgré les rumeurs persistantes de rupture, Harry et Meghan affichent l’image d’un couple soudé et reconnaissant envers leurs soutiens.
Une voix qui s’élève contre les tabous
Dans son podcast Archetypes, diffusé en 2022, Meghan Markle a abordé un sujet qui lui tient à cœur : la liberté des femmes face à leur sexualité. Visiblement agacée, elle dénonce le poids des jugements et la stigmatisation qui pèsent encore sur les femmes lorsqu’elles assument leur sensualité. Pour elle, il existe un double standard flagrant : là où un homme est encensé pour ses conquêtes ou sa légèreté, une femme reste cataloguée, parfois même des décennies plus tard.
Une indignation face aux deux poids, deux mesures
« En vieillissant, on explore et on comprend sa féminité divine. Mais la sexualité des femmes est trop souvent utilisée contre elles », martèle Meghan. Elle illustre son propos par une comparaison frappante : un homme « joueur » est applaudi, tandis qu’une femme prospère peut encore être rabaissée à ses expériences passées. Une inégalité de perception qui, selon elle, entrave l’émancipation féminine.
Des blessures personnelles encore vives
Ce n’est pas la première fois que la duchesse dénonce l’objectification dont elle a été victime. Elle avait déjà raconté son expérience dans l’émission Deal or No Deal (équivalent de À prendre ou à laisser en France), où elle se sentait réduite à un simple rôle décoratif. « J’étais entourée de femmes intelligentes, mais ce n’était pas ce que l’on attendait de nous », expliquait-elle. Un souvenir amer qui l’a poussée à quitter ce programme, consciente de sa valeur bien au-delà de son apparence.