Issue d’une famille ancrée dans le paysage médiatique français, Marie Drucker, fille de Jean Drucker, fondateur de la chaîne M6, et nièce du célèbre Michel Drucker, était bien consciente des rumeurs de favoritisme qui pourraient circuler à son égard lorsqu’elle décida de se lancer dans le journalisme télévisé.
Elle a récemment partagé ses réflexions sur ses débuts et sur la manière dont elle a navigué dans ces eaux complexes.
Marie Drucker ne s’est jamais fait d’illusions concernant les perceptions extérieures de son ascension professionnelle.
« Je ne suis pas dupe ni naïve. Personne n’a jamais fait de remarque en ma présence, mais je suis sûre que cela a été discuté derrière mon dos, du moins au début », a-t-elle expliqué lors du podcast Femmes Actuelles.
Cette lucidité a guidé ses premiers pas dans l’industrie, où elle s’est efforcée de prouver sa valeur au-delà de son héritage familial.
Un parcours marqué par le mérite
Malgré les ombres de favoritisme potentiel, Marie Drucker attribue son succès à son engagement professionnel et à sa capacité à travailler dur.
Elle a choisi de commencer sa carrière dans un créneau moins visible, refusant une grande exposition immédiate sur la chaîne iTélé, préférant se faire un nom par elle-même.
« J’ai dit : ‘Ah non, non, moi je veux faire la nuit !’ Et ça tombait très bien, parce que personne ne voulait faire la nuit », a-t-elle partagé, soulignant son désir de gagner ses galons loin des projecteurs les plus brillants.
Les débuts nocturnes de Drucker
L’expérience de travail de nuit, de 23 heures à 6 heures du matin, a été pour Marie Drucker une période formatrice.
« C’était en direct de 23 heures à minuit, puis un journal toutes les demi-heures. Je tenais la boutique avec juste un technicien et moi », a-t-elle raconté.
Cette période intense de travail a non seulement affiné ses compétences journalistiques mais lui a également permis de se prouver à elle-même et à ses pairs qu’elle méritait sa place dans le milieu, indépendamment de son nom de famille.