Dans un contexte de tensions médiatiques grandissantes, Manon Aubry, eurodéputée de La France Insoumise, a récemment pris la décision de saisir l’Arcom.
Cette décision fait suite à un échange acrimonieux avec Cyril Hanouna, animateur sur C8 et Europe 1, qui avait annoncé son intention de la poursuivre pour diffamation.
Ce conflit a éclaté après des propos controversés échangés sur les plateformes de diffusion et les répercussions sont loin d’être négligeables.
Conflit ouvert sur le devant de la scène médiatique
La querelle entre Manon Aubry et Cyril Hanouna est devenue publique lorsque l’animatrice a publié une vidéo le 2 décembre 2024, répliquant aux attaques répétées de l’animateur dans ses émissions.
Dans cette vidéo, Aubry révèle avoir été la cible de cyberharcèlement, conséquence directe des critiques de Hanouna, qui l’a comparée à un « couteau pas le plus aiguisé du tiroir » et à une « chips pas la plus croustillante du paquet » lors de ses passages télévisés.
Escalade vers les démarches légales
L’affrontement a pris une tournure plus sérieuse lorsque Hanouna a menacé de poursuites judiciaires, réagissant à une interview d’Aubry où elle mentionnait des condamnations antérieures de C8 pour des « propos racistes ».
En réponse, Aubry a décidé de ne pas laisser passer ces attaques et a confirmé son intention de saisir l’Arcom ainsi que les juridictions compétentes, dans une démarche pour défendre sa réputation et sa sécurité en ligne.
Répercussions et soutien communautaire
Dans sa communication, Aubry a également partagé des exemples des messages haineux reçus, soulignant l’impact des mots de Hanouna sur son quotidien.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la responsabilité des médias et des personnalités publiques dans la propagation de discours de haine et le cyberharcèlement qui peut en découler.