Le 18 août marque la disparition d’Alain Delon, figure emblématique du cinéma français, à l’âge de 88 ans.
Un an auparavant, Ari Boulogne, présenté comme son fils illégitime, nous quittait également, ajoutant une couche de mélancolie à la fin d’une ère.
C’est dans ce contexte que Bernard Violet, biographe de Delon, publie son livre révélateur, jetant un nouvel éclairage sur les mystères entourant l’acteur et sa famille.
Une dynastie marquée par le drame
Alain Delon, icône du septième art, laisse derrière lui une lignée complexe et fracturée, composée de ses trois enfants reconnus, Anouchka, Anthony et Alain-Fabien, ainsi que d’Ari Boulogne, figure tragique et controversée de cette saga familiale.
Ce dernier, décédé à 60 ans, a longtemps été au cœur des rumeurs sur son ascendance, alimentant les chroniques bien après sa mort.
Controverses et révélations posthumes
Dans son ouvrage Les derniers mystères Delon. Tous ses secrets révélés, Bernard Violet aborde les tensions et les secrets longtemps cachés de la famille Delon.
Il défend la paternité d’Alain Delon concernant Ari Boulogne, malgré les doutes soulevés par d’autres, comme le journaliste Philippe Durant qui attribue la paternité au chanteur grec Nikos Papatakis.
Violet, s’appuyant sur des rencontres et des témoignages, réfute ces allégations, insistant sur les liens entre Delon et Nico, la mère d’Ari.
Les liens familiaux, entre amour et possession
Édith Boulogne, la mère de l’acteur, joue un rôle crucial dans cette histoire familiale tissée de drames et de cachotteries.
Décrite par Violet comme une mère aimante mais excessive, elle a élevé Ari, convaincue de sa lignée Delon, et a orchestré son adoption par son mari, Paul Boulogne.
Cette décision a créé des remous au sein de la famille, perçue par Alain Delon comme une intrusion inacceptable et une trahison profonde, illustrant les tensions et les dynamiques complexes au sein de ce clan célèbre.