Une policière lyonnaise a été agressée tôt mardi matin alors qu’elle se rendait à son travail. L’assaillant, un ressortissant géorgien en situation irrégulière et alcoolisé, a frappé violemment la fonctionnaire au thorax avant de menacer un témoin avec un couteau. Il a finalement été arrêté par les forces de l’ordre.
Les faits se sont déroulés le mardi 2 septembre, vers 5 heures du matin, sur le quai du Général-Sarrail, dans le 6e arrondissement de Lyon. La policière, qui se déplaçait à trottinette pour rejoindre son service, a été abordée par un homme demandant une cigarette. Devant son refus, l’individu l’a frappée violemment au thorax, provoquant un choc brutal avant de prendre la fuite.
Le suspect menace un témoin avec un couteau
Aidée par un témoin, la fonctionnaire a rapidement alerté la police en composant le 17. Ensemble, ils ont localisé le suspect dans la rue Pierre-Corneille. C’est à ce moment que l’homme a sorti un couteau et menacé le témoin, aggravant la gravité de la situation. Heureusement, aucun coup de lame n’a été porté, mais la tension a été extrême avant l’intervention des forces de l’ordre.
Une interpellation rapide
Un équipage du service de nuit départemental est intervenu rapidement, permettant l’interpellation immédiate du suspect. Le couteau a été saisi et l’homme placé en garde à vue. Selon les premières constatations, il était alcoolisé et en situation irrégulière sur le territoire français. Aucune blessure par arme blanche n’a été relevée, mais la policière reste marquée par cette agression survenue alors qu’elle se rendait simplement à son poste.
Une affaire qui relance le débat sécuritaire
Ce nouvel épisode de violence, visant directement une représentante des forces de l’ordre hors service, illustre la vulnérabilité croissante des policiers face aux agressions. Le profil de l’agresseur, étranger en situation irrégulière, ne manquera pas de relancer les débats politiques sur la sécurité et l’immigration. L’enquête se poursuit afin d’établir les circonstances exactes de cette agression et de déterminer les suites judiciaires qui seront données.
