Dans une révélation touchante au Figaro, Bambou, l’ultime compagne de Serge Gainsbourg, partage des détails intimes sur la vie de leur fils, Lulu Gainsbourg.
Évoquant des souvenirs empreints d’affection, elle dévoile pourquoi son fils a choisi de se détacher de son nom de naissance, Lucien Ginzburg, pour embrasser une identité artistique plus proche de son illustre père.
Né Lucien Ginzburg, Lulu n’a jamais réellement apprécié ce prénom qui lui rappelait peut-être trop le poids de l’héritage familial.
Préférant le pseudonyme de « Lulu Gainsbourg », il a dû entreprendre des démarches officielles pour modifier son identité sur ses documents légaux.
Une transformation symbolique facilitée par l’intervention de Dominique de Villepin, figure politique et ami proche de la famille, qui a aidé à accélérer le processus lors de son inscription à l’école de musique Berklee à Boston.
Une relation mère-fils unique
Bambou raconte avec tendresse dans ses mémoires Pas à pas dans la nuit comment elle a élevé Lulu selon les principes que Serge aurait approuvés, avec un fort accent sur l’éducation musicale et les valeurs familiales.
Après la disparition de Serge Gainsbourg en 1991, elle a pris des décisions importantes pour assurer l’avenir de son fils, notamment en inscrivant la maison familiale à son nom et en lui transférant les rentes du patrimoine de son père.
Ces gestes profonds démontrent une relation profondément fusionnelle entre la mère et son fils.
Les défis d’une vie sous les projecteurs
Malgré les avantages d’une naissance célèbre, Lulu a dû naviguer dans une vie souvent compliquée par la célébrité et l’image publique parfois envahissante construite autour de sa famille.
Bambou révèle ses efforts continus pour protéger son fils des aspects les plus difficiles de cette notoriété.
Dans une interview précédente pour Gala, elle avait partagé la douleur de perdre un enfant avant la naissance de Lulu, un événement traumatisant qui a encore renforcé son désir de chérir et de protéger son fils unique.