La série « Culte » disponible sur Prime Vidéo, plonge dans les coulisses de la création de « Loft Story », le programme qui a révolutionné la télé-réalité en France et propulsé Loana au rang de célébrité.
Dès l’année 2000, des producteurs français, inspirés par le succès de « Big Brother » aux Pays-Bas, s’engagent dans l’aventure de l’adaptation française.
Malgré les réticences initiales des dirigeants de chaînes, la série dépeint la ténacité et les stratégies déployées pour concrétiser ce projet controversé, aboutissant à un lancement précipité en 2001 pour devancer TF1 et son projet « Koh-Lanta ».
Genèse de « Loft Story »
Inspirés par le phénomène « Big Brother », des producteurs français entreprennent d’adapter ce concept en France au début des années 2000.
Après une série de négociations pour les droits et malgré l’opposition des présidents de chaînes, ils parviennent à convaincre M6.
Isabelle, personnage central de la série, se bat pour être à la tête de ce projet, incarnant la détermination face à un environnement médiatique réticent.
Production sous Pression
Une fois M6 convaincue, la course contre la montre commence pour l’équipe d’Isabelle. Ils disposent de moins de quatre mois pour sélectionner les candidats et lancer l’émission.
Le défi est colossal : devancer TF1 et son adaptation de « Survivor », connue en France sous le nom de « Koh-Lanta ». La série retrace ces moments de tension où chaque décision peut faire basculer le projet.
Rôle et Rémunération de Loana
Dans « Culte », Marie Colomb incarne Loana, tandis que l’originale Loana Petrucciani collabore en coulisses, créditée comme « collaboratrice » dans le générique.
Elle aurait perçu entre 15.000 et 20.000 euros pour son apport, une somme répartie entre un forfait pour ses contributions narratives et la cession de ses droits de personnalité, sécurisant ainsi la production contre d’éventuelles actions juridiques.
Disparités Contractuelles
Alors que Loana bénéficie d’une compensation financière, d’autres candidats comme Jean-Edouard Lipa et Violette Petruciani n’ont pas tous reçu une rémunération équitable.
Jean-Edouard n’a rien perçu pour l’utilisation de son image, tandis que Violette a touché quelques milliers d’euros, illustrant les disparités dans le traitement des anciens candidats par la production.