Lio, la célèbre chanteuse, a récemment pris une démarche peu commune en s’adressant directement à ses fans via les réseaux sociaux pour solliciter leur aide dans le financement de son nouveau projet musical.
Elle explique cette décision par le fait d’être ostracisée par l’industrie du disque, en raison, selon elle, de ses prises de position en faveur des droits des femmes.
« Je me suis vue, absolument, mise de côté par tout le métier parce que ce n’était pas glamour d’être une femme battue et que j’avais décidé de ne pas le cacher », a-t-elle confié.
Confrontation et révélations sur le plateau de C à vous
Durant son apparition sur le plateau de l’émission « C à vous », Lio a partagé son sentiment d’exclusion, se sentant parfois non invitée pour son caractère jugé difficile à gérer.
Elle a également abordé ses habitudes personnelles en toute transparence, affirmant : « Je ne prends pas de héros, je ne prends pas de coke, ok des fois, je bois un coup de trop, je fume des pétards… Mais enfin ça reste très, très soft. Et je suis une bonne copine. »
Elle plaide pour une réévaluation de son image, souhaitant mettre un terme aux préjugés qui la suivent, connus dans le milieu comme « des casseroles ».
Les « casseroles » de Lio, un fardeau à effacer
Lio est fatiguée des étiquettes qui lui sont collées et des efforts constants pour se justifier face aux critiques.
« On me l’a dit 20 fois, maintenant, je n’y vais plus, je ne veux plus qu’on me dise non, je ne veux pas me justifier, je ne veux pas qu’on me dise que ce sont des casseroles parce que ce ne sont pas des casseroles”, exprime-t-elle, exaspérée par la répétition de ces accusations qui pèsent sur sa carrière et son image publique.
Un appel vibrant à Emmanuel Macron
Toujours active dans son engagement pour les droits des femmes et des enfants, ainsi que dans la lutte contre les violences sexuelles, Lio n’a pas hésité à interpeller directement le président français, Emmanuel Macron, sur les ondes de RTL.
Elle critique la vision qu’il aurait des violences, notamment conjugales et d’inceste, qu’il associerait à tort uniquement aux quartiers populaires.
« Monsieur Emmanuel Macron a beau croire que pour l’instant l’inceste, ou les violences conjugales sont faites dans les quartiers populaires parce que les mecs des quartiers populaires boivent, il a tort.
La proportion est plus grande à Neuilly et c’est sans doute pour ça qu’il loupe tout ce qu’il a promis », a-t-elle déclaré avec force.