Pour Lio, la vie semble enchaîner les coups durs sans lui laisser le moindre répit. À peine remise du décès tragique de son fils cadet, la chanteuse doit déjà faire face à une nouvelle angoisse, ravivant les blessures d’une famille déjà profondément marquée par le deuil.
Le 25 mai, jour de la Fête des Mères, a résonné douloureusement pour Lio, qui a vécu cette journée sans Diego, son fils de 21 ans, disparu dans des circonstances tragiques à peine trois mois plus tôt. En mars, le jeune homme avait mis fin à ses jours par immolation près de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Un geste de désespoir brutal, que rien, selon les proches, ne laissait présager.
Diego était né d’une relation entre Lio et son amour de jeunesse, Jean-Pierre Bellay. Le jeune homme souffrait d’un épisode de détresse psychologique intense, confirmé par les autorités. Sa disparition, survenue après plusieurs heures sans contact, avait suscité une vague d’inquiétude et des appels à témoins lancés par ses sœurs, notamment Léa. Le dénouement avait laissé la famille anéantie, et profondément marquée.
Une fête des mères sous le signe de l’absence
Le 25 mai dernier, cette journée traditionnellement dédiée à la tendresse maternelle s’est teintée de douleur et de mélancolie. Si Lio, 62 ans, a conservé une posture digne, poursuivant ses engagements professionnels et ses concerts, la plaie reste vive. Deux de ses filles, Nubia et Esmeralda, ont tenu à lui rendre hommage publiquement, à travers des messages tendres sur Instagram.
Des gestes simples mais forts, que Lio a elle-même relayés à ses abonnés. Ces publications évoquent une mère aimante, une femme debout malgré la tempête. Le regard doux d’une Esmeralda sur un cliché intime, ou le ton plus léger de Nubia, ont permis, un instant, de réchauffer une journée si symbolique, où l’absence de Diego était omniprésente.
Une mère de six enfants, une tribu soudée face à l’épreuve
Lio est mère de six enfants issus de relations différentes : Nubia, Igor, Esmeralda, Léa, Garance et Diego. Cette fratrie, aujourd’hui plus que jamais, fait bloc face à l’adversité. Chacun à sa manière tente de reconstruire un quotidien fracturé par le drame. Mais l’ombre de Diego reste partout, dans les souvenirs, les gestes, les silences.
La chanteuse a souvent évoqué ses combats personnels et ses souffrances passées, mais rien ne semble comparable à la perte d’un enfant. En poursuivant sa carrière et en restant présente pour ses proches, elle incarne une résilience rare, presque héroïque, selon ses admirateurs.
Une nouvelle disparition qui ravive les blessures
Comme un écho tragique, une autre disparition a touché la famille de Lio quelques semaines plus tard. Le 9 mai, Léa, l’une des jumelles nées en 1999, a publié un avis de recherche concernant Tim, le frère d’un de ses amis, disparu à Strasbourg. Un post simple, mais lourd de sens pour celle qui avait déjà traversé une situation similaire.
L’angoisse, les heures d’attente, les publications désespérées sur les réseaux… Tout cela, Léa l’a déjà vécu pour Diego. Ce nouvel avis a ravivé une douleur encore vive. Derrière la solidarité affichée, il y a une mémoire encore saignante, et la peur que l’histoire se répète, pour d’autres.
Léa, habituellement très discrète, n’ouvre que rarement une fenêtre sur sa vie privée. Son univers, plus conceptuel, artistique, s’éloigne de l’exposition médiatique de ses sœurs. Mais lorsqu’il s’agit de défendre une cause ou de venir en aide à un proche, elle mobilise sa communauté avec une détermination bouleversante.
