Une récente étude de 2019 réalisée par l’institut GfK a mis en lumière une réalité surprenante concernant l’infidélité en Suisse.
Environ 37% des Suisses ont admis avoir été infidèles, un chiffre qui, bien que légèrement inférieur à la moyenne européenne, révèle une certaine ouverture dans l’admission de ces comportements.
Cette tendance à la transparence pourrait refléter des particularités culturelles nationales, illustrant une gestion différente de la fidélité amoureuse.
L’infidélité en Suisse montre des variations significatives entre les sexes et les régions linguistiques.
Avec 44% des hommes admettant avoir trompé leur partenaire contre 30% pour les femmes, il est clair que les hommes se montrent plus enclins à l’infidélité.
Cette tendance varie également selon les régions, avec les Romands, culturellement plus proches de la France, qui affichent un taux plus élevé d’infidélité comparé aux Alémaniques et aux Tessinois.
Les adultes de 30 à 45 ans semblent particulièrement touchés, souvent en quête de renouveau et d’excitation après des années de vie commune.
Les motivations derrière l’infidélité
Plusieurs facteurs expliquent pourquoi certains Suisses choisissent la voie de l’infidélité. La routine et l’ennui dans les relations sont souvent cités, avec environ 40% des personnes infidèles qui évoquent le manque de dynamisme comme cause principale.
La discrétion, hautement valorisée en Suisse, permet également de maintenir des liaisons secrètes plus aisément, ce qui peut encourager certains à franchir le cap.
En outre, la culture de la négociation et du compromis prévalente dans le pays semble influencer la manière dont l’infidélité est gérée dans les couples, notamment lorsque des enfants ou des enjeux financiers sont concernés.
Réactions et conséquences de l’infidélité
Malgré un taux notable d’infidélité, la majorité des Suisses considèrent cela comme un motif sérieux de rupture.
Selon une enquête de l’institut Link, 60% des personnes estiment difficile de pardonner une trahison amoureuse.
Toutefois, les attitudes varient grandement selon les contextes personnels et les environnements urbains comme Genève ou Zurich où les mentalités sont plus libérales.
Certains couples optent pour des modèles relationnels alternatifs comme le couple libre ou la thérapie de couple, privilégiant la communication et la transparence pour surmonter les crises.