Sorti discrètement sur Netflix, le documentaire « La Voisine idéale » s’est hissé en quelques jours au sommet du classement mondial. Ce récit poignant, inspiré d’un drame réel survenu en Floride, bouleverse les spectateurs et s’impose comme l’un des témoignages les plus forts de l’année.
Disponible depuis le 17 octobre sur Netflix, « La Voisine idéale » retrace une affaire tragique qui s’est déroulée en juin 2023 aux États-Unis. Réalisé par Geeta Gandbhir, une amie personnelle de la victime, ce true crime utilise les images des caméras corporelles des policiers pour raconter les faits avec une intensité saisissante.
L’histoire met en lumière un conflit de voisinage en Floride qui a dégénéré, aboutissant à une issue dramatique. Ce choix de narration, immersif et cru, plonge le spectateur au cœur de la scène et souligne la violence ordinaire qui peut surgir dans les relations de proximité.
Une réception exceptionnelle sur Netflix et au-delà
Cinq jours après sa sortie, le film affiche un score parfait de 100 % sur Rotten Tomatoes, un exploit rare pour un documentaire. Aux États-Unis, il s’est immédiatement classé numéro 1 du top Netflix, et occupe la deuxième place mondiale sur la plateforme.
Pour de nombreux internautes, le film bouleverse autant qu’il interroge. « J’ai rarement vu un documentaire aussi captivant et intense », confie un spectateur. D’autres témoignent de l’émotion ressentie : « J’ai pleuré de rage et de tristesse » ou encore « Ce documentaire m’a profondément marqué, je n’arrivais plus à détourner le regard. »
Un message sur la peur, les préjugés et la société américaine
Au-delà du drame individuel, « La Voisine idéale » explore les fractures sociales et raciales des États-Unis. Le documentaire questionne la légitime défense, les préjugés raciaux et la peur de l’autre, des thèmes qui résonnent puissamment dans le contexte américain.
Les critiques saluent un film à la fois sobre et bouleversant, où la mise en scène privilégie la réalité brute aux effets dramatiques. Selon le critique John Stark (Mac the Movie Guy), il s’agit d’« un documentaire puissant, émotionnellement épuisant, et l’un des plus importants de l’année. »













