Une poignée de secondes filmées sur le tarmac d’un aéroport a suffi pour déclencher une vague de commentaires, d’interrogations et de critiques.
Emmanuel et Brigitte Macron, en déplacement officiel au Vietnam, se retrouvent au cœur d’une polémique inédite née d’un geste ambigu capté à leur descente d’avion. La scène a été enregistrée dimanche soir par l’agence américaine Associated Press, à l’aéroport de Hanoï. Alors que la porte de l’avion présidentiel s’ouvre, on aperçoit Emmanuel Macron à l’intérieur, prêt à descendre. C’est à ce moment précis que les bras de Brigitte Macron surgissent brièvement dans le champ, et l’un d’eux semble toucher le visage du chef de l’État de manière vive. Le geste, rapide, soulève immédiatement des interrogations : s’agit-il d’une bousculade involontaire, d’une marque d’agacement ou simplement d’un jeu entre époux ?
Réaction immédiate sur les réseaux sociaux
La vidéo n’a pas tardé à se propager sur les réseaux sociaux, devenue virale en quelques heures. Plusieurs comptes d’opposition, notamment hostiles au président, s’en sont rapidement emparés. La scène est disséquée, ralentie, commentée, certains y voyant une preuve de tension conjugale, d’autres y projetant des théories plus douteuses. L’Élysée, dans un premier temps, a tenté de minimiser l’impact en remettant en question l’authenticité de la vidéo, avant de reconnaître son authenticité.
L’entourage présidentiel évoque une scène anodine
Du côté de la présidence, l’interprétation est tout autre. Un proche du chef de l’État a indiqué à BFMTV qu’il ne s’agissait que d’un moment de “chamaillerie” entre les deux époux. “C’était un instant de relâchement avant le début de la visite”, a expliqué l’entourage, évoquant une forme de complicité entre le couple. Le même conseiller a toutefois dénoncé la récupération de cette scène : “Il n’en fallait pas plus pour donner du grain à moudre aux complotistes”, déplorant la tournure exagérée prise sur les réseaux.
Une explication jugée insuffisante par l’opposition
Ces justifications ne convainquent pas tout le monde. Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national, a vivement réagi sur X (ex-Twitter), accusant l’Élysée de “mensonges pavloviens dignes des républiques bananières”. Pour lui, la présidence cherche à détourner l’attention en invoquant des causes externes comme “l’intelligence artificielle ou les services russes”, alors que l’affaire aurait mérité une réponse transparente et directe. Il voit dans cette posture une atteinte inquiétante à la démocratie.