Le parcours académique de Jordan Bardella, actuel président du Rassemblement national, est scruté de près dans la dernière édition du « Canard Enchaîné ».L’hebdomadaire livre un compte-rendu détaillé des performances scolaires de la figure de proue du parti d’extrême droite, révélant des difficultés notables durant ses années universitaires.
Des Débuts Prometteurs Suivis de Difficultés Académiques
Malgré un baccalauréat économique et social obtenu avec la mention très bien au lycée Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle à Saint-Denis, Bardella a rencontré des obstacles significatifs par la suite.
Sa tentative d’entrée à Sciences Po Paris s’est soldée par un échec, le conduisant à s’inscrire à l’Université de la Sorbonne en géographie et en double licence histoire et espagnol. Cependant, ses résultats au premier semestre, avec une moyenne de 5/20, l’ont poussé à abandonner le deuxième cursus.
Un Parcours Universitaire Chancelant
Son parcours à l’université n’a pas montré d’amélioration, avec des notes continuant à chuter au fil des semestres.
Bardella a clôturé sa licence en géographie avec une note globale de 1,8/20, ne se présentant qu’à une seule des dix épreuves requises, celle portant sur l’Union européenne.
Cette performance académique est peu reluisante pour quelqu’un aspirant à de hautes fonctions politiques.
Engagement Politique et Controverses
Parallèlement à ses études, Bardella s’est engagé politiquement. Il a commencé comme assistant « parlementaire fantôme » pour une courte période de quatre mois et demi auprès de Jean-François Jalkh, député européen du Front National à l’époque.
Sa carrière politique a pris de l’ampleur lorsqu’il a rejoint l’équipe de Florian Philippot pour s’occuper de la communication, avant d’obtenir un poste rémunéré à mi-temps, bien au-delà du salaire minimum, ce qui a soulevé des questions sur son rôle et ses responsabilités réelles au sein du parti.