Figure emblématique du paysage audiovisuel français, Léa Salamé conjugue avec brio exigence journalistique et attachement profond à ses racines. Si elle incarne aujourd’hui une voix forte du débat public en France, c’est aussi dans le calme et la beauté de ses terres d’origine qu’elle puise une part de son énergie et de son inspiration.
Née en 1979 à Beyrouth, Léa Salamé a grandi dans un contexte tourmenté, frappé par la guerre civile libanaise. Fille de Ghassan Salamé, intellectuel respecté et ancien ministre libanais, elle quitte son pays natal à l’âge de cinq ans, fuyant les violences pour trouver refuge en France. Cette expérience fondatrice, elle ne l’a jamais oubliée.
Formée à Sciences Po et au droit, elle se tourne rapidement vers le journalisme, portée par un regard aiguisé sur le monde et une volonté farouche de décrypter les grandes mutations de nos sociétés. Sa double culture franco-libanaise est au cœur de son identité professionnelle. Elle insuffle à ses interviews une ouverture rare, une sensibilité unique, nourries à la fois par l’exigence intellectuelle et l’héritage du déracinement.
Une journaliste engagée, entre matinales et prime time
Aujourd’hui, Léa Salamé est l’une des voix incontournables des médias français. Chaque matin sur France Inter, elle réveille des millions d’auditeurs aux côtés de Nicolas Demorand dans la matinale, où se mêlent politique, culture et analyse de l’actualité. Le samedi soir, elle poursuit l’exercice sur un autre registre dans Quelle époque !, émission de divertissement et de débat sur France 2, où elle mêle tact et franc-parler.
Récemment, elle y a salué le départ de Christophe Dechavanne, son complice d’antenne, soulignant ainsi son attachement au collectif et à la dynamique d’équipe, autant qu’à l’exigence journalistique.
Retour à Beyrouth, entre souvenirs et émerveillement
Mais c’est loin des studios parisiens que Léa Salamé a choisi de s’évader ces derniers jours. C’est à Beyrouth, sa ville natale, qu’elle s’est rendue pour une parenthèse personnelle et émotive. Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, elle dévoile des bribes de son séjour : promenades en bord de mer, immersion dans l’artisanat local, et flânerie dans les rues vibrantes de la capitale libanaise.
Accompagnée par la musique planante de Midnight City de M83, elle écrit simplement : « Beyrouth je t’aime », un message qui résonne comme une déclaration intime. La publication a ému de nombreux internautes, dont Laeticia Hallyday, qui n’a pas tardé à y réagir.
Une vie de famille entre Paris et l’île de Beauté
Hors des plateaux et des reportages, Léa Salamé partage sa vie avec le député européen Raphaël Glucksmann. Ensemble, ils élèvent leurs enfants à Paris, mais s’évadent souvent dès que l’occasion se présente. Leur destination favorite ? La Corse, bien sûr, un havre de paix qu’ils affectionnent tout particulièrement.
Le couple y trouve un refuge dans un domaine situé à Canari, au nord du Cap Corse, un lieu baptisé poétiquement le hameau du rêve. Là-bas, le temps ralentit : balades sur les rochers, baignades en famille et moments suspendus loin de l’agitation parisienne rythment leurs séjours. Loin de tout snobisme, leur attachement à la Corse s’exprime aussi dans leur amour pour la gastronomie locale.
Une parenthèse gourmande et simple
Sur son compte Instagram, Léa Salamé partage régulièrement des clichés de ces instants de détente, notamment ceux pris au restaurant Morganti, une adresse emblématique du Cap Corse. L’établissement est réputé pour ses poissons frais et sa bouillabaisse royale, dans un cadre simple, à l’image du couple.
L’authenticité semble être le fil rouge de leur quotidien : des convictions assumées à l’antenne, à des plaisirs discrets savourés loin du tumulte médiatique. Léa Salamé incarne cette rare combinaison d’intellect, de sensibilité et de sincérité.