Dans un climat politique électrique, l’apparition médiatique de Sarah Knafo a provoqué une onde de choc inattendue. En quelques minutes, la jeune eurodéputée de Reconquête a capté l’attention du public, pulvérisé les records d’audience et confirmé qu’elle est désormais une voix qui compte sur la scène nationale.
Mardi matin, sur CNews et Europe 1, près de 700 000 téléspectateurs ont suivi son entretien avec Sonia Mabrouk, un chiffre sans précédent pour l’émission « La Grande ITW ». Jamais auparavant, ni Nicolas Sarkozy ni Jordan Bardella, pourtant habitués aux coups d’éclat, n’avaient suscité un tel intérêt. Ce succès témoigne d’un appétit grandissant pour des figures capables de rompre avec le discours convenu et de provoquer un électrochoc.
Des mots tranchants contre l’exécutif
Face à une Sonia Mabrouk incisive, Sarah Knafo n’a pas ménagé Emmanuel Macron. Interrogée sur la dette publique et les accusations de François Bayrou visant les Français, elle a renversé l’argument : selon elle, ce sont les gouvernements successifs qui, depuis un demi-siècle, votent des budgets déficitaires. « Le problème est à l’Élysée », a-t-elle assené, qualifiant le président de « Mozart de la dépense » et exigeant sa démission. Dans la même foulée, elle a plaidé pour « l’union des droites » comme seule issue à ce qu’elle décrit comme un marasme national.
Des records d’audience au-delà des figures historiques
La prestation a écrasé les performances passées : 632 000 téléspectateurs en moyenne, avec un pic à 700 000, surpassant les précédents sommets : 553 000 pour Nicolas Sarkozy, 526 000 pour Marine Le Pen et 417 000 pour Jordan Bardella. Ce triomphe n’est pas seulement une curiosité statistique : il révèle une transformation du paysage médiatique, où les voix disruptives séduisent un public lassé des routines politiques.
Une ascension politique accélérée
Il y a encore quelques mois, Sarah Knafo était perçue comme une éminence grise de l’ombre, davantage stratège qu’oratrice. Aujourd’hui, elle s’installe au premier plan, capable d’affronter directement le président de la République et d’incarner une alternative crédible. Son passage télévisé marque peut-être le point de départ d’une recomposition des forces à droite et au-delà.
Un signal d’alerte pour la classe politique
En répétant que « les Français ne sont pas coupables » et en ciblant Emmanuel Macron comme responsable de la crise, Knafo a donné voix à un profond mécontentement populaire. L’audience record ne se réduit pas à un simple exploit médiatique : elle pourrait annoncer un basculement durable des rapports de force, tant dans les urnes que sur les plateaux de télévision.