En pleine crise identitaire et familiale, le prince Harry aurait sérieusement envisagé d’abandonner le nom de sa lignée royale pour adopter celui de sa mère, Spencer.
Un geste fort, symbolique, qui reflète les fractures grandissantes entre le duc de Sussex et la monarchie britannique. Selon le Daily Mail, le prince Harry aurait récemment évoqué l’idée de changer de nom de famille, souhaitant troquer le traditionnel « Mountbatten-Windsor » contre « Spencer », en hommage à Lady Diana. Une décision chargée d’émotion, qui aurait marqué une coupure frontale avec la monarchie, dont il s’est déjà éloigné depuis son départ officiel en 2020.
C’est auprès de son oncle maternel, Charles Spencer, qu’Harry aurait cherché conseil. La discussion, qualifiée de « très amicale » par une source proche, s’est conclue par un avis clair : ne pas aller plus loin dans cette volonté de changement. L’intervention de Charles Spencer, empreinte de bon sens, aurait fait pencher la balance, freinant une initiative qui aurait provoqué un séisme symbolique au sein de la couronne.
Mountbatten-Windsor : un nom lourd d’héritage
Le patronyme « Mountbatten-Windsor » incarne l’union historique de la reine Elizabeth II et du prince Philip. Il mêle les lignées Windsor et Battenberg, rebaptisée Mountbatten à l’époque. Abandonner ce nom reviendrait à renier une part centrale de l’héritage royal, un affront personnel pour le roi Charles III, encore très attaché à la mémoire de son mentor, Lord Mountbatten.
Pour le souverain actuel, qui entretient des relations glaciaires avec son fils cadet, un tel geste aurait pu représenter une ligne rouge supplémentaire franchie. Déjà bousculée par les sorties médiatiques à répétition du couple Sussex, la monarchie aurait dû faire face à une nouvelle provocation publique.
Meghan et « le nom de famille Sussex »
De son côté, Meghan Markle affirme s’identifier avant tout à son titre : celui de duchesse de Sussex. Dans la série Netflix With Love, elle confie à Mindy Kaling préférer cette appellation à son nom de jeune fille. « C’est notre petit nom de famille », affirme-t-elle, en référence à ses enfants, Archie et Lilibet, nés aux États-Unis mais enregistrés sous le patronyme officiel de la lignée royale.
Cette préférence affichée pour « Sussex » est loin de faire l’unanimité. Les critiques pleuvent au Royaume-Uni, où beaucoup y voient une forme d’hypocrisie : revendiquer les titres tout en rejetant les obligations qui les accompagnent.
Une image en lambeaux
Pour certains observateurs, le prince Harry est un homme en perte de repères, tiraillé entre l’héritage royal et son besoin d’autonomie. Son éloignement géographique s’accompagne d’un isolement personnel, aggravé par des relations rompues avec son père et son frère.
Son passage dans l’armée, où il trouvait sens et équilibre, est aujourd’hui regretté par ses proches. Malgré des engagements comme les Invictus Games, Harry peine à se reconstruire une identité solide. Pour la journaliste Clemmie Moodie, le duc n’aurait désormais plus d’autre but que « se servir lui-même », un jugement dur mais partagé par une partie de la presse britannique.
La dernière polémique en date, où Harry évoquait en public l’état de santé de son père, a choqué jusque dans son entourage. « C’est tragique, mais vrai, son comportement est impardonnable », a déclaré sans détour Ben Goldsmith, ancien proche du couple royal.