Invitée sur RTL ce samedi 20 septembre 2025, Christine Bravo a prouvé une nouvelle fois qu’elle n’avait pas sa langue dans sa poche.

L’animatrice culte des années 1990, connue pour son franc-parler et son humour mordant, a livré un bilan sans filtre de sa carrière et de sa relation actuelle avec la télévision. Révélée au grand public avec Frou-Frou, aux côtés de Sonia Dubois, Valérie Expert ou encore Tina Kieffer, Christine Bravo est devenue l’un des visages les plus marquants de la télévision féminine des années 1990. Aujourd’hui, elle ne mène plus d’émission, mais continue de recevoir de nombreuses sollicitations. « Je reçois dix propositions par semaine », affirme-t-elle, mais prévient : hors de question d’apparaître gratuitement.
Une rémunération assumée
L’animatrice a même donné le tarif sans détour : « 3.000 balles. C’est le même prix pour tout le monde », a-t-elle déclaré, en précisant ne faire exception que pour les émissions caritatives. Pour elle, la télévision n’est plus une nécessité, mais un choix. « Je n’ai rien à vendre : pas de film, pas de pièce à promouvoir », explique-t-elle, assumant que sa présence à l’écran doit désormais être considérée comme une véritable prestation.
Des précisions sur sa retraite

Christine Bravo a également tenu à rectifier une déclaration passée qui avait beaucoup fait réagir. Invitée autrefois par Thierry Ardisson, elle avait affirmé ne toucher que 1.000 euros de retraite. Aujourd’hui, elle nuance : « J’avais dit ça parce qu’à l’époque je n’étais pas encore à la retraite. Là, je vais vous dire combien j’ai : 3.000 euros. » Un montant qu’elle juge toutefois décevant au regard de ses cotisations. « Il y a des années où j’ai versé 150.000 francs d’impôts ! », rappelle-t-elle, soulignant le décalage entre ses contributions passées et la pension perçue.
Une indépendance revendiquée
À 69 ans, Christine Bravo cultive une relation libre avec le monde médiatique. Elle choisit ses apparitions en fonction de son envie et de la valeur qu’on leur accorde, plutôt que par obligation professionnelle. Fidèle à sa réputation, elle assume un discours cash, qui reflète autant son indépendance que son désenchantement face à certains rouages du système audiovisuel.










