Ce qui devait être un moment de recueillement s’est transformé en cauchemar. En Californie, la cérémonie funéraire d’un homme de 44 ans, Joey Espinosa, a viré à la confusion la plus totale lorsque sa famille a découvert que le corps exposé dans le cercueil… n’était pas le sien.

Une erreur d’une rare gravité, qui a bouleversé les proches du défunt et choqué l’Amérique. Le drame s’est déroulé dans un funérarium de Covina Hills, en Californie, où les proches de Joey Espinosa s’étaient réunis pour lui rendre hommage. L’homme, décédé d’une insuffisance cardiaque, devait être honoré lors d’une cérémonie paisible. Mais à l’ouverture du cercueil, les membres de la famille ont immédiatement compris que quelque chose n’allait pas : le corps présenté n’était pas celui de leur proche.
Selon les témoignages recueillis par CBS Los Angeles et rapportés par le New York Post, la direction du funérarium Forest Lawn a d’abord parlé d’une “erreur de programmation”, avant de déplacer la famille vers une autre salle… où se trouvait, une fois encore, un corps étranger. Le défunt restait introuvable, plongeant la cérémonie dans un chaos indescriptible.
Une situation dramatique et un malaise général

Face à la confusion, la tension est rapidement montée. Le mari de la tante du défunt, submergé par l’émotion, a été victime d’une crise cardiaque et transporté d’urgence à l’hôpital. Pendant près d’une heure, les employés du funérarium ont cherché la véritable dépouille, avant de la retrouver et de permettre au service funèbre de se poursuivre.
Mais pour la famille, le mal était fait : la douleur du deuil a laissé place à la colère et à l’incompréhension. « Plutôt que de pleurer leur fils, frère ou neveu, ils ont dû vérifier des corps inconnus dans un état de stress extrême », dénonce leur avocat, qui a engagé une procédure judiciaire pour négligence grave et préjudice émotionnel.
Un scandale qui relance la question de la rigueur funéraire
L’affaire Espinosa met en lumière les failles de certaines pratiques dans le secteur funéraire américain, où les erreurs d’identification, bien que rares, existent bel et bien. Ces dernières années, plusieurs incidents similaires ont défrayé la chronique : à Camden, dans le New Jersey, une famille a découvert qu’un défunt portait les vêtements d’un autre ; à New York, le corps d’une centenaire a été expédié par erreur au Guatemala au lieu de l’Équateur.
Ces confusions, souvent liées à un manque de vérification ou à des problèmes logistiques, soulèvent une question sensible : comment garantir la dignité et le respect dus aux morts, lorsque les erreurs administratives viennent profaner le deuil des vivants ?










