Depuis plus de soixante ans, une complicité unique unit Serge Lama et Nana Mouskouri. Leur première rencontre, dans les années 1960, a laissé au chanteur une empreinte indélébile.

À l’occasion d’un long entretien, les deux artistes reviennent sur cette histoire pleine d’admiration, de pudeur et de sentiments inavoués. Lorsque Serge Lama croise Nana Mouskouri pour la première fois, la magie opère instantanément. Il raconte avoir ressenti bien plus qu’un simple émerveillement musical, parlant d’un véritable « choc émotionnel ». À l’époque, malgré plusieurs tentatives pour la séduire, la chanteuse reste insaisissable. En 1979, alors qu’il partage sa vie avec son épouse Michèle Pothier et entretient une liaison passionnée avec une actrice mythique, il tente une ultime approche, poussé par ce mélange d’admiration et de fascination qui ne l’a jamais quitté.
Une passion contrariée sur fond d’histoire avec Sophia Loren

Serge Lama se confie sans détour : au tournant des années 1970, il vivait une histoire d’amour avec Sophia Loren, une liaison inattendue que la star italienne aurait elle-même provoquée. Nana Mouskouri, amusée, se souvient d’un appel du chanteur lui proposant une couverture de Paris Match. Il lui glisse que, si elle refuse, il la fera avec Sophia. Une déclaration qui pousse alors la chanteuse à s’interroger : et si, finalement, une histoire plus profonde était possible entre eux ?
Entre deux femmes, un choix impossible

Le chanteur admet qu’il aurait été prêt à tout abandonner pour Nana Mouskouri si elle avait accepté de se rapprocher de lui à cette époque. Il se remémore une soirée où Sophia Loren, pour marquer leur relation, lui prend la main sous l’œil des photographes. Avec un mélange de lucidité et d’humilité, il confie que Sophia a constitué un « cataclysme » dans son existence, une passion rare, mais écrasante, tant l’actrice incarnait un mythe international face à « un petit chanteur français ».
Un amour empêché par la loyauté et la complexité des vies privées
Malgré la fascination réciproque, Serge Lama reconnaît qu’il ne pouvait pas quitter Michèle Pothier, sa femme, qu’il aimait profondément. Sophia Loren, de son côté, rêvait pour lui d’une carrière américaine et voulait devenir son imprésario, un bouleversement qu’il n’a jamais pu envisager. Nana Mouskouri révèle, avec douceur, pourquoi rien n’a été possible : sa vie personnelle était simplement trop compliquée, et elle n’a jamais voulu s’imposer à qui que ce soit. Une attitude qui contraste avec la personnalité flamboyante de Sophia Loren.









