Depuis la disparition de Johnny Hallyday, Laeticia poursuit son chemin entre mémoire, reconstruction et amour maternel.

Son histoire, marquée par une rencontre inattendue, une vie de famille tissée autour de l’adoption et un deuil dévastateur, reste profondément liée à celle du rockeur qui a bouleversé sa vie.
Tout commence dans les années 90, lorsque Laeticia Boudou croise pour la première fois Johnny Hallyday lors d’un dîner. Leur romance naissante se transforme rapidement en engagement solide : le couple se marie le 25 mars 1996. S’ils n’auront pas d’enfant biologique, ils se tournent vers l’adoption, accueillant Jade puis Joy, deux petites filles qui deviendront le cœur de leur foyer.

Le deuil impossible d’une vie partagée
Le 5 décembre 2017, la famille Hallyday sombre dans le chagrin : le Taulier s’éteint, laissant derrière lui une épouse brisée. Laeticia confie avoir avancé lentement, consciente qu’aucun remède n’existe au deuil. « Je continue de parler de Johnny tous les jours », admettait-elle, expliquant combien la mémoire du chanteur demeure son fil conducteur. Ses filles, témoins de sa peine, ont longtemps porté avec elle le poids de cette absence, incapables elles-mêmes de faire leur deuil jusqu’à leur déménagement, événement qui a marqué un début d’apaisement.
Los Angeles, le refuge que Johnny avait choisi

Malgré la douleur, Laeticia a poursuivi la route tracée aux côtés de Johnny. Elle vit toujours à Los Angeles, ville chère au cœur du rockeur, où il tenait à voir grandir Jade et Joy. Cette proximité avec l’océan a longtemps constitué un refuge pour la famille. Fidèle à cet équilibre, Laeticia a choisi de maintenir ce quotidien : « On garde les mêmes habitudes », confie-t-elle, évoquant un cadre de vie qui préserve les souvenirs.
La paternité, un pansement sur les blessures du passé
Johnny parlait peu de ses traumatismes, mais être père adoptif a profondément changé son rapport à lui-même. Laeticia se souvient d’un homme apaisé grâce à Jade et Joy, capable de surmonter en partie l’abandon vécu dans son enfance. Pour lui, l’adoption n’était pas seulement un choix de famille, mais une manière de soigner ses propres blessures, comme elle l’avait confié dans une interview au Point.










