Après des années d’attente, de déceptions et de rabais successifs, Laeticia Hallyday voit enfin se refermer l’un des chapitres les plus lourds de son histoire personnelle et patrimoniale : la vente de La Savannah, demeure iconique partagée avec Johnny. Un soulagement autant symbolique que financier pour la veuve du Taulier.
C’est une nouvelle que Laeticia Hallyday n’espérait plus vraiment. Selon les révélations de Closer, la villa Savannah de Marnes-la-Coquette aurait enfin trouvé acquéreur, après des années de mises en vente infructueuses. Si le compromis de vente a bien été signé, il faudra désormais attendre la fin du délai légal de rétractation pour que la transaction soit définitivement actée. Mais déjà, l’entourage de la veuve du rockeur respire.
La mise en vente de cette demeure avait été lancée dès 2018, quelques semaines seulement après la mort de Johnny Hallyday. À l’époque, le bien était estimé à 26 millions d’euros, un prix jugé déconnecté du marché par de nombreux professionnels. Malgré ses prestations exceptionnelles — 1 000 m² habitables, piscine, salle de sport, home cinéma, terrain de 5 000 m², cave à vin et court de tennis —, la maison n’a pas trouvé preneur pendant des années.
Un prix revu à la baisse… jusqu’à devenir réaliste
Face à l’absence d’offres, Laeticia a dû revoir ses ambitions à la baisse, ramenant progressivement le prix à 10,5 millions d’euros fin 2024. Un montant bien plus proche du prix d’achat initial, estimé à 5 millions d’euros en 1999, lorsque le couple avait fait l’acquisition de cette villa située dans le très chic quartier de Marnes-la-Coquette, à l’ouest de Paris.
Les freins à la vente ont été nombreux, notamment les travaux de rénovation nécessaires, comme l’avait révélé Cyril Hanouna sur TPMP. Des coûts élevés et un entretien complexe ont refroidi bon nombre d’acheteurs potentiels, malgré la valeur sentimentale et la rareté du bien.
Un soulagement financier bienvenu
Au-delà de l’attachement émotionnel que représentait La Savannah, la vente du bien était surtout devenue une nécessité pour Laeticia Hallyday, étranglée depuis plusieurs années par une dette fiscale colossale. Elle doit encore 7,7 millions d’euros au fisc français, après avoir tenté, en vain, d’obtenir un abandon partiel des sommes dues.
Avec cette vente, elle pourrait enfin apurer ses comptes et refermer un contentieux fiscal long et épuisant. Une étape cruciale, qui lui permettra aussi de réorganiser sa vie patrimoniale, d’autant plus nécessaire qu’un autre drame immobilier est venu frapper la famille récemment.
Une autre perte : la maison californienne partie en fumée
Comme si cette vente compliquée ne suffisait pas, Laeticia Hallyday a également été victime d’un incendie dramatique en janvier 2025 à Los Angeles. Sa demeure de Pacific Palisades, dans le quartier de Eaton Hurst et Sunset, a été détruite par les flammes, un sinistre qui est venu fragiliser encore un peu plus sa stabilité personnelle et financière.
Après la disparition de Johnny, les dettes, les procédures judiciaires et les épreuves immobilières se sont enchaînées, souvent dans la douleur et loin de l’image glamour que Laeticia renvoyait aux côtés du rockeur. La vente de La Savannah représente donc bien plus qu’un acte notarial : c’est la fin d’un cycle, le début d’un apaisement attendu depuis longtemps.
Une page enfin tournée
Avec ce compromis de vente, Laeticia Hallyday peut espérer renouer avec une forme de sérénité, à l’abri des dettes et des souvenirs trop lourds à porter. Reste désormais à connaître le montant exact de la transaction, qui sera sans doute déterminant pour la suite de sa reconstruction financière.
Mais quoi qu’il en soit, ce chapitre de Marnes-la-Coquette se referme enfin, avec tout ce qu’il symbolisait : l’amour, la mémoire, la douleur… et désormais, la libération.