Christine Boisson, figure emblématique du cinéma français et actrice de renom, nous a quittés le lundi 21 octobre 2024 à l’âge de 68 ans, emportée par une maladie pulmonaire à Paris.
Connue pour son rôle marquant dans le film « Emmanuelle », elle laisse derrière elle un héritage artistique indélébile, célébré pour son élégance et sa grâce, selon les mots de sa fille, Juliette Kowksi.
Découverte à seulement 17 ans par le réalisateur Just Jaeckin, Christine Boisson a débuté sa carrière cinématographique dans « Emmanuelle » (1974), un film érotique qui deviendra culte, marquant les esprits avec sa performance audacieuse d’adolescente délurée.
Après cette entrée fracassante, elle a enchaîné les rôles provocateurs durant les années 1970 avant de se tourner vers le théâtre, cherchant des rôles qui lui permettaient de diversifier son jeu d’actrice.
Christine a fait un retour remarqué au cinéma en 1980 avec « Extérieur nuit » de Jacques Bral.
Sa carrière a été couronnée de succès en 1984 lorsqu’elle a remporté le Prix Romy Schneider pour son rôle dans « Rue barbare » de Gilles Béhat.
Elle a par la suite collaboré avec des réalisateurs de renom tels qu’Alain Robbe-Grillet, Yves Boisset, Claude Lelouch, Olivier Assayas, Philippe Garrel, Lætitia Masson, et plus récemment, Maïwenn dans « Le bal des actrices ».
Vie personnelle et défis
En dehors des écrans, Christine Boisson a lutté contre des défis personnels profonds, ayant révélé être une victime d’inceste maternel dans les médias en 2010, une révélation qui a eu un impact durable sur sa vie personnelle et professionnelle.
Cette période difficile a culminé dans une tentative de défenestration. Ces dernières années, elle s’était éloignée des projecteurs, luttant contre un syndrome pulmonaire attribué à des années de tabagisme.