Sous ses airs de champion inflexible, Bixente Lizarazu cache une grande sensibilité.

À 55 ans, l’ancien défenseur de l’équipe de France se livre avec émotion sur ses blessures sentimentales, ses échecs et la lente reconstruction qui l’a conduit vers la sérénité. Derrière l’icône du sport, c’est l’homme vulnérable qui se dévoile, lucide et apaisé.
Bixente Lizarazu a toujours incarné la rigueur et la loyauté, sur le terrain comme dans la vie. Mais derrière cette image de battant se cache un homme marqué par des amours parfois douloureuses. Dans un entretien plein de sincérité, le champion du monde 1998 confie avoir connu des épreuves sentimentales qui ont profondément forgé son caractère. Aujourd’hui comblé auprès de la comédienne Claire Keim, il revient sur les moments où la passion s’est transformée en chagrin, et sur la force qu’il a dû puiser pour se reconstruire.

Depuis sa retraite sportive en 2006, l’ancien joueur du Bayern Munich n’a jamais cessé de se dépasser. Entre yoga, vélo, jiu-jitsu brésilien et surf, il trouve dans le mouvement une forme d’équilibre intérieur. Pourtant, cet homme d’action ne fuit pas l’introspection. Il reconnaît que, malgré les trophées et la gloire, ce sont ses expériences sentimentales qui l’ont le plus façonné. « Le sport m’a appris la discipline, mais l’amour m’a appris la patience », confie-t-il, évoquant la manière dont il a su tirer de chaque rupture une leçon d’humilité.
Les premières blessures du cœur
Le footballeur se souvient encore de sa première déception amoureuse, à l’adolescence. « Elle m’en a fait baver », raconte-t-il en souriant, conscient du poids que cette jeune histoire a eu sur sa vision du couple. Derrière l’anecdote, transparaît la pudeur d’un homme loyal, pour qui la fidélité et la sincérité ont toujours été des piliers. Ces valeurs, il les portera tout au long de sa vie, même lorsque les chemins se séparent.
C’est au lycée de Bordeaux que Bixente rencontre Stéphanie, celle qui deviendra la mère de son fils, Tximista. Leur histoire, commencée dans la tendresse et la jeunesse, durera plusieurs années. « C’est la plus belle chose qui me soit arrivée », confie-t-il avec émotion. Mais comme souvent, la vie professionnelle, la distance et les aléas de la carrière mettront leur couple à rude épreuve. Leur séparation laissera une empreinte profonde, que l’ancien défenseur portera longtemps comme une blessure intime, sans amertume mais avec nostalgie.

Des ruptures pleines de bienveillance
Après Stéphanie, le footballeur vivra une relation marquante avec la chanteuse Elsa Lunghini, une idylle empreinte de douceur. Même si leur amour n’a pas résisté au temps, il s’est terminé dans le respect mutuel. « J’aime les histoires qui se terminent bien », disait-elle. Bixente partage cette philosophie : transformer la douleur en respect, sans rancune ni regrets. Chez lui, la maturité affective prime sur la rancœur. Chaque relation, confie-t-il, « laisse une trace qui aide à mieux aimer ensuite ».
Depuis 2006, Bixente Lizarazu vit un amour apaisé avec la comédienne et chanteuse Claire Keim. Ensemble, ils forment un couple uni, discret et complice, loin des feux médiatiques. Leur fille, Uhaina, incarne cette renaissance affective et cette stabilité tant recherchée. Claire Keim a souvent décrit leur lien comme “un miracle de simplicité”, une bulle hors du tumulte médiatique. Pour Bixente, cette union représente enfin l’équilibre entre l’amour, la famille et la sérénité.










