Dans un monde où la politique et la santé mentale se croisent souvent, Sandrine Rousseau, députée écologiste, met en lumière un sujet souvent relégué au second plan : le bien-être psychique.
Lors d’une récente intervention pour Webedia, elle a souligné l’urgence de reconnaître et de traiter les maladies psychiques comme une priorité nationale, au même titre que les autres grandes maladies.
Sandrine Rousseau a rappelé que, selon elle, un Français sur trois souffre de problèmes psychiques, une réalité alarmante qui devrait orienter les priorités de la santé publique. Elle critique le fait que, malgré l’ampleur de ce problème, les maladies psychiques ne reçoivent pas l’attention méritée par rapport à d’autres affections comme le cancer ou les maladies cardiovasculaires.
Une Vision Personnelle et Politique
L’expérience personnelle de Rousseau, marquée par le suicide de sa mère atteinte de cancer, renforce son engagement envers cette cause. Elle a exprimé une volonté ardente de transformer la société française, passant d’un modèle productiviste à une société où le bien-être serait au centre des préoccupations. Pour elle, il est essentiel d’agir dès le plus jeune âge pour prévenir les troubles et offrir un meilleur avenir, surtout dans un contexte où les jeunes expriment un désespoir croissant face à leur futur, notamment sur des questions écologiques.
Les Mesures Proposées
Parmi les solutions préconisées par Rousseau, il y a l’importance de la prévention et la nécessité de créer des espaces de dialogue sur la santé mentale dans les écoles et autres institutions. Elle met également en avant le besoin crucial de renforcer la psychiatrie, notamment en augmentant le nombre de pédopsychiatres disponibles, pour éviter que des enfants en crise soient renvoyés chez eux sans soutien adéquat.