Une atmosphère tendue régnait lors de la conférence de presse de Didier Deschamps ce mercredi 13 novembre.
À la veille d’un match sous haute surveillance entre la France et Israël au Stade de France, le sélectionneur français a affronté les médias dans un contexte chargé d’anticipation et de sécurité renforcée, avec la présence annoncée de près de 4 000 forces de l’ordre.
La rencontre contre Israël, prévue pour le jeudi 14 novembre, s’annonce comme un événement sportif majeur mais aussi sécuritaire.
La tension perceptible lors de la conférence rappelle l’importance de l’enjeu, tant sur le terrain que dans les tribunes, où la présence de plusieurs dignitaires, y compris le président actuel et des ex-présidents français, est confirmée.
Absence remarquée de Kylian Mbappé
Pour la deuxième fois consécutive, Kylian Mbappé, empêtré dans des accusations sérieuses suite à un événement à Stockholm, n’a pas été convoqué par Deschamps.
Le sélectionneur, visiblement agacé par les questions répétées sur ce sujet, a tranché dans le vif : « Écoutez, je vous ai dit ce que je vous ai dit. Vous êtes libres de parler et d’interpréter, j’ai un match demain, j’ai 23 joueurs qui sont là. Kylian n’est pas là, laissez-le tranquille ! »
Sa réponse sèche a marqué les esprits, reflétant une possible tension au sein de l’équipe et autour de sa gestion.
Le soutien implicite de Deschamps à Mbappé ?
Malgré son ton ferme, l’attitude de Deschamps envers Mbappé reste sujette à interprétation.
Tandis que certains y voient une punition pour le joueur, d’autres pensent qu’il s’agit plutôt d’une protection face à la tempête médiatique.
Le flou persiste autour des véritables raisons de cette non-convocation, et le débat continue de diviser les observateurs et spécialistes du football.
Une rencontre sous les yeux des anciens et actuel présidents
La présence de figures politiques telles que François Hollande, Emmanuel Macron, et Nicolas Sarkozy ajoute une dimension supplémentaire à l’événement.
Didier Deschamps a commenté leur présence avec diplomatie : « Tant mieux, dans le sens où ils veulent être là dans ce contexte très particulier… lourd et pesant. »
Cette remarque souligne l’importance du match non seulement comme compétition sportive mais aussi comme événement social et politique.