Autrefois reines du petit écran, elles se réinventent aujourd’hui dans des univers où calme, nature et introspection remplacent les projecteurs et les caméras.
Karine Le Marchand et Delphine Wespiser, deux figures phares de la télévision française, ont choisi une nouvelle voie : celle du bien-être au féminin, des retraites spirituelles et du développement personnel. Et sans le vouloir, elles se retrouvent désormais en concurrence directe. L’une est devenue l’emblème d’une France rurale et sincère avec L’Amour est dans le pré, l’autre a charmé l’Hexagone en devenant Miss France 2012 avant de s’imposer comme chroniqueuse récurrente de Touche pas à mon poste et héroïne de Fort Boyard. Karine Le Marchand et Delphine Wespiser ont marqué le paysage audiovisuel, chacune dans son registre.
Mais derrière cette exposition médiatique, un besoin commun de se reconnecter à soi, loin du tumulte télévisuel. À l’heure où de plus en plus de personnalités s’orientent vers des projets axés sur la pleine conscience et le bien-être, ces deux femmes ont franchi le pas, avec conviction.
Deux domaines, deux visions du ressourcement
Delphine Wespiser a installé son projet en Alsace, dans sa région d’origine, au sein du “Domaine de la Bohème”, un havre niché en pleine nature. Touchée par son expérience dans Bienvenue au Monastère, une émission diffusée sur C8, elle a lancé ses propres retraites baptisées “Guerrières de Lumière”. L’objectif ? Offrir aux femmes un espace pour se recentrer, retrouver leur force intérieure et explorer leur spiritualité.
De son côté, Karine Le Marchand a imaginé le “Club des Belles Âmes”, niché en Provence, dont l’ouverture officielle est prévue pour le 1er septembre 2025. En attendant, elle ne ménage pas ses efforts pour faire connaître le lieu : week-ends de yoga, cercles de parole, rendez-vous “dating” bienveillants… Son projet prend la forme d’un véritable écosystème de développement personnel, mêlant bien-être physique et émotionnel.
Une concurrence douce… mais bien réelle
Si Karine et Delphine ne se sont jamais affrontées sur un plateau, leurs nouvelles activités les placent aujourd’hui sur un même créneau, dans un marché du bien-être en plein essor. Toutes deux ciblent une clientèle féminine, en quête d’écoute, de déconnexion et de reconnexion.
Delphine mise sur une approche spirituelle teintée d’ésotérisme, où les énergies, la lumière intérieure et le féminin sacré prennent une place centrale. Karine privilégie une ambiance plus méditerranéenne, entre rigueur douce, bienveillance et ouverture à la rencontre. Deux styles, deux esthétiques, mais une même promesse : permettre aux participantes de souffler, d’évoluer et, peut-être, de se transformer.
Des figures publiques au service de l’intime
Ce qui frappe, c’est la sincérité de leur démarche. Ni reconversion opportuniste, ni effet de mode, leur engagement semble ancré dans une volonté personnelle de transmettre, d’accompagner. Leur notoriété leur ouvre des portes, mais leurs expériences de vie donnent du sens à ce qu’elles proposent.
Karine Le Marchand, très proche de Stéphane Plaza, a toujours cultivé un lien fort avec son public. Ses convictions en matière d’écologie, de parentalité ou de résilience transparaissent dans ses nouveaux projets. Quant à Delphine Wespiser, elle n’a jamais caché sa sensibilité spirituelle et son goût pour les pratiques alternatives, qu’elle partage avec une communauté fidèle sur les réseaux sociaux.
Une nouvelle ère pour les icônes de la télé ?
Cette dualité entre l’image publique et la quête de l’essentiel illustre une tendance plus large dans les parcours de personnalités médiatiques en quête de sens. Loin des caméras, Karine Le Marchand et Delphine Wespiser montrent qu’il est possible de capitaliser sur une image… pour servir une cause plus intime, presque universelle : celle du mieux-être.