érard Depardieu, une icône du cinéma français, est actuellement au cœur d’accusations graves.
Plus de vingt femmes l’accusent de vi0ls et d’agressions sexuelles, et cinq plaintes formelles ont été déposées contre lui. Ces allégations ont refait surface lors d’une interview de Karin Viard sur France Inter en février 2024, où elle a discuté des défis et des ambiguïtés liés aux violences sexistes et sexuelles dans l’industrie du cinéma.
Des révélations choquantes de Karin Viard
Durant l’entretien, Karin Viard a ouvertement parlé des comportements inappropriés qu’elle a subis, y compris un incident avec Gérard Depardieu. « Je me suis fait peloter par Gérard Depardieu. Je lui ai dit : ‘Oh mais ça va pas !’. Et il a arrêté immédiatement, » a-t-elle révélé, ajoutant qu’elle a toujours pensé qu’il était de sa responsabilité de se défendre.
Le changement des normes et la banalisation des abus
Viard a également critiqué la normalisation des comportements abusifs à ses débuts dans le cinéma. Elle a souligné que ces actions étaient souvent considérées comme normales à l’époque, ce qui ne les rend pas excusables pour autant. « Il y avait aussi une forme de normalité, » a-t-elle expliqué, évoquant la tolérance de certains comportements inappropriés par le milieu cinématographique.
L’évolution de la perception et la reconnaissance des erreurs
La comédienne a admis avoir accepté certaines pratiques misogynes et inéquitables, comme le fait que les hommes soient mieux payés, ou que des commentaires déplacés soient faits sur les femmes en sa présence. « Je trouvais ça normal. Je disais : ‘Ils sont un peu lourds’, » a-t-elle commenté, reconnaissant par la suite avoir participé, même indirectement, à ces comportements répréhensibles.
Réflexions sur le mouvement #Metoo
En conclusion, Karin Viard a partagé ses sentiments ambivalents envers le mouvement #Metoo, tout en reconnaissant son importance cruciale pour le changement des mentalités. « Ce mouvement féministe, qui porte aussi parfois, de mon point de vue, un truc un peu excessif, est parfaitement nécessaire, » a-t-elle affirmé, soulignant la nécessité de transférer la honte de la victime à l’agresseur.