Sur le plateau de CNews, Julien Odoul n’a pas mâché ses mots. Invité à s’exprimer sur les déclarations polémiques de Mathilde Panot, le député RN a profité de l’absence de Sonia Mabrouk pour livrer une charge offensive contre La France insoumise, l’Algérie, et la politique sécuritaire actuelle. Un passage remarqué qui a séduit l’audience.
Lundi 7 juillet 2025, Romain Desarbres prenait temporairement les rênes de La Grande interview, en remplacement de Sonia Mabrouk. Pour cette édition, il recevait Julien Odoul, député RN et porte-parole du parti.
L’entretien s’est rapidement tendu lorsque l’invité a été interrogé sur les propos tenus la veille par Mathilde Panot sur BFMTV. La députée LFI y avait affirmé que les futurs maires insoumis désarmeraient la police municipale et supprimeraient la vidéosurveillance.
Julien Odoul a réagi sans détour : « LFI est aujourd’hui clairement le parti des voyous et des racailles. C’est insupportable », a-t-il asséné. Il estime que ce type de positionnement idéologique met en péril la sécurité des citoyens. Selon lui, le parti de Jean-Luc Mélenchon a basculé dans un extrémisme incompatible avec les valeurs républicaines.
Une idéologie jugée « dangereuse »
Le député de l’Yonne ne s’est pas contenté de critiquer des déclarations isolées. Il dénonce une ligne idéologique globale qu’il juge « dangereuse », en totale opposition avec les préoccupations sécuritaires des Français.
Julien Odoul reproche à LFI de saper l’autorité de l’État et de favoriser un climat d’impunité, en particulier dans les quartiers sensibles. Il appelle à une remise en question profonde de ce qu’il considère comme une stratégie politique irresponsable.
Un plaidoyer pour renforcer la police municipale
Poursuivant sur la thématique sécuritaire, Romain Desarbres a interrogé son invité sur l’évolution attendue des pouvoirs de la police municipale. Julien Odoul s’est montré favorable à leur élargissement. Selon lui, donner davantage de moyens d’action aux agents municipaux est une réponse concrète à l’exaspération populaire face à l’insécurité du quotidien.
À propos de la polémique sur le burkini, notamment son interdiction sur la plage de Carry-Le-Rouet, le député a réitéré son attachement aux principes de laïcité. Il estime que certains signes religieux dans l’espace public doivent être strictement encadrés.
L’Algérie, nouvelle cible de la fermeté prônée par Odoul
En fin d’interview, la discussion s’est déplacée vers le dossier diplomatique algérien, à travers le cas de Boualem Sansal, écrivain détenu à Alger et privé de grâce présidentielle.
Julien Odoul s’est montré particulièrement virulent. « Il faut tordre le bras au régime algérien pour que notre compatriote soit libéré », a-t-il lancé, dénonçant l’inefficacité des déclarations diplomatiques de l’exécutif français.
Il critique le manque de courage de la diplomatie actuelle, et appelle à « arrêter de parler, arrêter de faire semblant », pour enfin obtenir des résultats concrets, notamment sur les cas de détenus binationaux.
Une audience au rendez-vous pour CNews
Cette édition très politique de La Grande interview a visiblement trouvé son public. Diffusée entre 8h14 et 8h30, l’émission a réuni 431 000 téléspectateurs, soit 13,2 % de part d’audience, plaçant CNews en tête des chaînes d’info, et même deuxième chaîne nationale toutes catégories confondues.
Une performance qui confirme l’intérêt constant du public pour les débats politiques musclés, surtout lorsqu’ils sont incarnés par des figures clivantes comme Julien Odoul.
La Grande interview continue d’être diffusée du lundi au vendredi, dès 8h15 sur CNews, en attendant le retour de Sonia Mabrouk aux commandes.