À 75 ans, Josiane Balasko continue de fasciner le public français. Invitée sur le plateau de C à vous aux côtés de Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel, elle est revenue sur l’histoire du Splendid, sur ses combats et sur le regard qu’elle porte aujourd’hui sur la société.

Entre humour, engagement et liberté de ton, la comédienne demeure une voix singulière du paysage culturel. Josiane Balasko occupe une place unique dans le cinéma français, façonnée par plusieurs décennies de succès et d’audace. Aux côtés de la troupe du Splendid, elle a marqué toute une génération avec Les Bronzés, Le Père Noël est une ordure ou Gazon Maudit.
Sur le plateau, le trio a partagé de nombreux souvenirs de tournage, émus d’évoquer la mémoire de Michel Blanc, disparu récemment. Leur livre Le Splendid par le Splendid, nous nous sommes tant marrés retrace ces années de complicité créative.
Une artiste qui ne sépare jamais culture et convictions

Josiane Balasko assume pleinement son engagement, souvent exprimé avec franchise. Interrogée récemment dans La Dépêche, elle s’est dite profondément touchée par la situation des personnes en difficulté, notamment celles menacées d’expulsion.
Elle explique que la précarité et l’exclusion sont des réalités qui lui sont insupportables, affirmant : « Toutes les expulsions me révoltent ».
Pour elle, la société devrait privilégier la protection et l’accompagnement plutôt que des dispositifs coûteux qui, à long terme, fragilisent davantage les personnes concernées.

Une prise de parole en faveur des travailleurs invisibles
La comédienne a également évoqué la situation des travailleurs sans papiers, présents dans de nombreux secteurs essentiels.
Selon elle, ces personnes contribuent à l’économie, mais restent dans l’ombre, sans reconnaissance :
« Ils travaillent dans des hôtels, des restaurants où vont ceux qui ont du pouvoir. Ils sont là, mais sans droits. »
Un regard humain et solidaire, fidèle à l’image qu’elle a toujours portée.
Quand la politique s’invite dans la discussion
Ce n’est pas la première fois que Josiane Balasko s’exprime sur la vie publique.
En 2012, très enthousiaste après l’élection de François Hollande, elle avait néanmoins exhorté le président à lutter davantage contre la misère en France, estimant que la solidarité devait être aussi prioritaire que les sujets internationaux.
Son discours reste le même aujourd’hui : l’action politique devrait s’accompagner de justice sociale concrète.










