Christophe Hondelatte a fait son retour, ce mardi 17 janvier, sur l’affaire de la mort d’Alexia Daval sur Europe 1. Il a notamment donné lecture du témoignage des parents de la jeune femme, à savoir Isabelle et Jean-Pierre Fouillot.
Les auditeurs ont ainsi pu découvrir une information assez choquante. Effectivement, la veille de la marche blanche qui a été organisée en l’honneur de la victime, Jonathann Daval de son côté se serait permis de sortir. Dans son ouvrage, Alexia, notre fille, il raconte sa réaction lorsqu’il apprend que celui qui pleure la disparition de sa femme s’est permis de sortir. Selon les parents indignés de la victime, « la veille de la marche blanche, il est parti à Dijon dans la Porsche de Jean-Pierre, accompagné du mari de sa sœur, pour voir le film Thor au cinéma. Il ne nous a jamais rien dit à ce sujet ».
Mais c’est grâce aux caméras de surveillance qu’ils vont découvrir l’existence de cette escapade. En effet, une sortie jugée étonnante par Jean-Pierre et Isabelle Fouillot. « Un mari éploré n’aurait jamais fait ça, cite le journaliste dans son podcast. L’assassin de notre fille, si. » Par ailleurs, Christophe Hondelatte revient sur les confidences du premier avocat des parents d’Alexia Daval. « On nous a donné une petite liste et nous choisissons la proximité […] Maître Florand ». Par ailleurs, dès le premier rendez-vous avec cet avocat, celui-ci a mis en alerte les parents de la défunte. « Une affaire comme celle-là […] Dans un mois, c’est fini. On aura le coupable ! »
Une famille infiniment triste
L’unique élément qui aurait pu entacher la vérité d’après l’homme de loi : « Il n’y a qu’une seule chose qui peut tout bloquer : c’est que le meurtrier se suicide et qu’on ne sache jamais que c’est lui ». En souffrance, les parents d’Alexia Daval ont de nombreux regrets. « J’aimerais bien réécrire l’histoire. Revenir quelques années en arrière pour voir ce manipulateur, et qu’Alexia voit le manipulateur qu’il était », a-t-elle confié en désignant son beau-fils. « La douleur n’est pas plus intense. Elle a changé. Plus le temps passe, plus elle nous manque. On sait que chaque jour qui passe, elle n’est pas là, et on souffre. »