Il y a sept ans, le 5 décembre 2024, le monde de la musique perdait Johnny Hallyday, icône du rock français. Depuis, la gestion de son héritage, notamment la vente de sa résidence à Marnes-la-Coquette, a été marquée par des tensions et des complications.
Malgré une détente apparente entre les héritiers, la demeure où il a vécu ses derniers jours n’a toujours pas trouvé preneur, son prix ayant subi une baisse significative au fil des années.
La disparition de Johnny Hallyday a laissé derrière lui non seulement un vide dans le monde de la musique mais aussi une bataille juridique et médiatique autour de sa succession.
Impliquant sa dernière épouse Laeticia et ses enfants, David Hallyday et Laura Smet, cette querelle a longtemps fait la une des journaux.
Aujourd’hui, bien que les relations entre les héritiers semblent s’améliorer, certains aspects de l’héritage, comme la vente de la propriété de Marnes-la-Coquette, restent non résolus.
Dévaluation d’un Bien d’Exception
Initialement estimée à 26 millions d’euros, la valeur de la résidence de Johnny a considérablement diminué, ne valant actuellement que 10,5 millions d’euros.
Nicolas Hug, l’agent immobilier précédemment en charge de la vente, attribue cette baisse à un prix qui ne correspondait pas au marché actuel, exacerbé par une forte pression médiatique qui a dissuadé de nombreux acheteurs sérieux.
La maison, emblème de la vie de l’artiste, peine ainsi à trouver un nouvel propriétaire malgré son illustre passé.
Un Marché Ciblé, mais Reticent
L’intérêt pour la maison de Johnny ne manque pas, notamment de la part des fans, mais les acheteurs potentiels sont principalement des industriels français cherchant à éviter l’attention médiatique.
Cette situation complexifie la vente, comme l’a souligné Martin Kretz de la famille Kretz, connus pour leur participation à l’émission ‘L’Agence’.
Ils ont eux aussi été confrontés à la difficulté de filtrer les curieux et de mener des visites productives avec de réels intéressés.