Johnny Hallyday, figure incontournable de la scène musicale française, nous a quittés en 2017, laissant derrière lui des fans endeuillés et une famille en discorde.
Malgré sa disparition, son influence perdure dans le cœur de nombreux admirateurs et à travers son impact sur la musique et la culture française.
Jacques Verrecchia : De la Musique au Barreau
Lors d’un récent entretien avec le chanteur Antoine pour Le Figaro, une révélation surprenante a été faite à propos de Jacques Verrecchia, avocat de longue date de Johnny Hallyday.
Ce dernier avait débuté sa carrière dans la musique, produisant son premier 45 tours sous l’égide d’Antoine. « On avait posé devant ma Mercedes 600, la même que celle du pape », raconte Antoine avec nostalgie.
Un Avocat Rock’n’Roll
Verrecchia, avant de devenir un éminent avocat, avait acquis une petite notoriété sur la scène musicale. « Avant de devenir un prince des prétoires, Jacques Verrecchia arborait de très beaux cheveux longs et un bandana autour du cou.
Il a joué avec moi plusieurs années, y compris trois semaines à l’Olympia en 1966 avec Robert Charlebois en première partie », se souvient Antoine. Johnny Hallyday lui-même, toujours avec ses lunettes noires et une cigarette à la bouche, venait les voir en coulisses, témoignant de leur proximité.
Confidences d’un Compagnon de Route
Invité sur les ondes de RTL, Jacques Verrecchia a partagé ses impressions sur le Taulier. « Quand on a l’acuité qu’il avait, le ressenti presque animal qu’il développait, on ne reste pas 25 ans auprès de lui sans impunité », a-t-il déclaré.
Il a également écrit sur leur relation dans son livre « Avocat du Patron » (Mareuil Éditions), dévoilant des aspects méconnus de leur collaboration.
Johnny Hallyday, Une Solitude Choisi
Selon Verrecchia, ce qui caractérise le plus Johnny, c’est « sa facilité à aborder toutes les formes de situations ». « Quelle que soit la situation, il avait toujours, comme un chat, la possibilité de retomber sur ses quatre pattes », explique-t-il.
Plus intimement, l’avocat décrit un Johnny Hallyday « isolé », une solitude « totalement voulue, déterminée » par l’artiste qui, par moments, « avait besoin de se retirer du monde médiatique et du spectacle ».