À 73 ans, François Berléand défie le temps et les conventions. Loin de songer à ralentir, l’acteur revient sur le devant de la scène avec la fougue d’un débutant.
Nouveaux projets, passion intacte et une énergie contagieuse : le comédien est plus actif que jamais, prêt à illuminer la saison 3 de « Le Remplaçant » sur TF1. Après une parenthèse loin des projecteurs, François Berléand signe un retour tonitruant à la télévision dans la série Le Remplaçant. Il y incarne Bernard Audouin, président des parents d’élèves, un personnage malicieux, cabotin et manipulateur, qu’il s’amuse à incarner avec un plaisir non dissimulé. « Je me suis amusé comme un fou sur le plateau », confie-t-il à Télé 7 Jours, ravi de cette première collaboration avec la première chaîne.
Ce rôle semble taillé sur mesure pour lui, entre ironie subtile et jeu d’influence, dans une intrigue qui s’annonce riche en rebondissements. Aux côtés d’un casting de poids – JoeyStarr, Clémentine Célarié, Sébastien Chassagne –, Berléand retrouve le goût du plateau et la dynamique d’équipe, avec des tournages menés entre Paris et la Bretagne.
L’énergie d’un passionné infatigable
À l’heure où beaucoup pensent à lever le pied, François Berléand multiplie les projets avec une ardeur rare. Pour lui, l’idée même de retraite semble incongrue. « Ma retraite, c’est le théâtre, le cinéma, la télé, non-stop », déclare-t-il avec conviction. Travailler n’est pas une contrainte, mais un moteur vital.
Il poursuit : « Si je m’arrête, j’ai l’impression que je vais mourir. Il me faut toujours de nouveaux projets. » Et son agenda parle pour lui : outre TF1, il apparaîtra bientôt au cinéma dans le prochain long-métrage de Tarek Boudali, avant de remonter sur scène dès la rentrée pour une pièce signée Laurent Ruquier, aux côtés de Max Boublil.
Une carrière rythmée, une vie nourrie par l’art
François Berléand ne se limite pas à son travail d’acteur. Hors caméra, il s’illustre aussi comme auteur, parrain de festivals artistiques, et passionné d’art visuel. Son appétit culturel et son désir de transmission nourrissent une vie intense et inspirante, où chaque projet est l’occasion de se réinventer, sans jamais tomber dans la routine.
Ce choix de vie le tient éloigné de la lassitude et de l’ennui. Là où d’autres attendent avec impatience la fin de leur carrière, lui se réjouit de chaque rôle, chaque tournage, chaque texte. Une philosophie simple mais précieuse : ne jamais cesser de faire ce que l’on aime.
« J’ai la chance de pouvoir vivre de ma passion », résume-t-il avec lucidité et gratitude. Et il n’entend pas y renoncer. La retraite ? Peut-être un jour, mais pas maintenant, et sûrement pas sans une nouvelle scène à fouler ou un tournage à rejoindre.