Nathalie Saint-Cricq, figure emblématique du journalisme politique à France Télévisions, a choisi de lever le voile sur son salaire, sujet souvent tabou dans le milieu professionnel.
Dans un portrait réalisé par Libération, elle révèle percevoir un salaire net de 5 789 euros, y compris un treizième mois, mettant ainsi en perspective les spéculations et les rumeurs qui entourent souvent les revenus des personnalités médiatiques.
Cette démarche de transparence, assez rare dans le milieu journalistique, permet de distinguer clairement la rémunération d’un journaliste de celle, souvent plus élevée, d’un animateur télévisuel.
En outre, Saint-Cricq souligne qu’elle perçoit également des droits d’auteur, une précision qui ajoute une couche de compréhension sur ses revenus globaux.
La distinction qu’elle fait entre son travail à la télévision et ses participations radiophoniques, notamment sur France Inter, où elle n’est pas rémunérée, offre un aperçu de l’éthique professionnelle et du dévouement des journalistes à leur métier. Cela permet également de démythifier l’idée d’une profession surpayée et uniformément lucrative.