La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison dans l’affaire du financement libyen présumé secoue profondément la classe politique et médiatique.

L’ancien chef de l’État, devenu le premier président de la Ve République à écoper d’une peine d’emprisonnement, suscite des réactions contrastées, entre indignation et soulagement. Quelques heures après le verdict, Cécilia Attias, ex-épouse de Nicolas Sarkozy, s’est exprimée sur X. « Je suis scandalisée et surtout triste pour notre pays qui a perdu le sens de la justice », a-t-elle écrit, affirmant être « de tout cœur auprès de Nicolas ». Par ces mots, elle a réaffirmé son attachement et sa confiance envers celui qu’elle qualifie d’« honnête homme ». Cette prise de position publique a immédiatement déclenché de vives réactions : certains saluent sa loyauté, d’autres dénoncent une défense jugée aveugle et partiale.
Laurence Ferrari dénonce une justice à deux vitesses

Sur le plateau de CNews, la journaliste Laurence Ferrari a livré un plaidoyer virulent. Elle a rappelé que le tribunal n’avait pas retenu de preuve matérielle ni d’enrichissement personnel, estimant qu’envoyer l’ancien président en prison relevait d’une « incohérence judiciaire ». En citant d’autres affaires où des condamnés ont échappé à la prison, elle a fustigé une « justice à deux vitesses ». Très critique, elle a conclu : « Ce soir, les vociférations de joie de la gauche sont obscènes, elles donnent la nausée. »
Un verdict qui fracture l’opinion

La condamnation de Nicolas Sarkozy continue d’alimenter les débats. Pour ses partisans, il s’agit d’un procès politique où la présomption d’innocence a été bafouée ; pour ses détracteurs, c’est la démonstration d’une justice enfin égale pour tous. Cette décision historique, qui marque la mémoire politique de la Ve République, divise profondément la société française.
Une affaire appelée à durer
Au-delà des réactions émotives, l’ancien président a déjà annoncé son intention de faire appel. Ce nouvel épisode judiciaire s’annonce décisif pour son avenir personnel mais aussi pour l’image de la justice en France. Dans l’attente, les soutiens et les opposants poursuivent leur bataille médiatique, accentuant la polarisation politique autour de cette affaire hors norme.










