Elle porte un nom célèbre, mais refuse d’en être prisonnière. À seulement 22 ans, Lou Pernaut s’est confiée avec une sincérité touchante dans l’émission « Ça commence aujourd’hui » de Faustine Bollaert, évoquant la face sombre de la notoriété héritée, entre critiques violentes et quête d’émancipation.
Invitée ce lundi 9 juin 2025 dans l’émission de France 2 consacrée aux dérives des fans et aux abus liés à la célébrité, Lou Pernaut a livré un témoignage sans filtre sur la pression d’être « la fille de Jean-Pierre Pernaut », figure emblématique du journalisme disparu en 2022. Face à Faustine Bollaert, elle est revenue sur les débuts de sa visibilité, alors qu’elle n’était encore qu’adolescente.
À 17 ans, Lou commence à poster des vidéos sur les réseaux sociaux, souvent en compagnie de ses parents. Un choix spontané, loin de toute stratégie d’image, mais qui lui vaudra une vague de critiques. « On me reprochait d’exister par mon père, comme si je n’avais pas le droit de montrer ma vie », confie-t-elle avec émotion. Une remarque récurrente, particulièrement difficile à encaisser pour une jeune fille en construction.
Entre moqueries et comparaisons cruelles
Les messages blessants affluent alors qu’elle entame sa vie de jeune adulte. Lou se souvient : « Soit on me disait que j’étais stupide comme mes parents, soit que je n’arriverais jamais à leur niveau. » Des commentaires brutaux, parfois d’une grande violence verbale, qui l’ont profondément marquée. Pire encore : certains lui reprochent de s’exprimer publiquement, comme si sa parole était illégitime du simple fait de sa filiation.
« Mon père avait le droit de s’exprimer parce qu’il avait une carrière, ma mère aussi parce qu’elle était Miss France. Mais moi, on me faisait comprendre que je n’avais pas ce droit-là », explique-t-elle, lucide sur les jugements qui l’ont enfermée dans une étiquette.
Une jeune femme qui s’affirme envers et contre tout
Malgré les critiques, Lou n’a jamais cessé de tracer sa propre route. Déterminée à se défaire de l’image réduite à “fille de…”, elle multiplie les projets personnels et médiatiques. Révélée au grand public dans l’émission Les Cinquante, elle enchaîne avec sa participation à la saison 2 de The Power sur W9, où elle se distingue par sa personnalité affirmée.
Son authenticité et sa résilience séduisent un public de plus en plus nombreux, qui découvre une jeune femme courageuse, capable de s’exprimer avec nuance sur des sujets sensibles, notamment sur la pression psychologique des réseaux sociaux. Elle incarne une nouvelle génération qui assume ses blessures tout en revendiquant le droit à exister en dehors du prisme familial.
Une finale en famille… pour une bonne cause
Ironie du calendrier, la finale de The Power, prévue ce vendredi 13 mai, verra sa mère, Nathalie Marquay, toujours en lice pour la victoire, tenter de décrocher les 20 000 euros promis au vainqueur. Une somme que l’ancienne Miss France s’est engagée à reverser à une association, preuve que chez les Pernaut-Marquay, l’engagement personnel reste une valeur forte.