Alain Delon, l’icône du cinéma français, a récemment pris une position ferme en refusant la proposition d’utiliser son image sous forme d’hologramme dans un projet théâtral.
Cette décision intervient après que l’acteur a été placé sous curatelle renforcée, limitant sa capacité à gérer ses affaires personnelles.
Un Acteur sous Curatelle Renforcée
En avril dernier, le tribunal de Montargis a placé Alain Delon, maintenant âgé de 88 ans, sous curatelle renforcée.
Cette mesure juridique restreint sa liberté de gérer ses biens et nécessite l’intervention d’un curateur pour toute décision importante. « Alain Delon ne fera pas appel de la décision… Il fait confiance à la mandataire désignée par le tribunal, » a déclaré son avocate, Laurence Bedossa.
Un Refus Catégorique de l’Usage de son Image
À l’occasion des 60 ans de carrière de Delon, Paris Match a publié un hors-série intitulé « Delon, l’unique ». C’est dans ce contexte que le projet de le représenter sous forme d’hologramme dans la pièce « Monsieur Klein, pourquoi pas vous ? » lui a été proposé.
Selon le Parisien, Delon et sa curatrice ont refusé cette utilisation de son image et de sa voix, affirmant clairement leur opposition à ce type de représentation posthume ou virtuelle.
La Controverse autour du Projet
La réponse à la proposition a été transmise au scénariste André Bendjebbar et au metteur en scène Iulian Furtuna le 3 mai. « J’ai rencontré Alain Delon en présence de son avocate… il s’oppose à l’utilisation de son image, » a rapporté la curatrice.
Cette décision de Delon souligne son désir de préserver son image et sa voix de toute utilisation qu’il n’approuve pas personnellement.
En réaction, Emmanuel Ludot, avocat des créateurs de la pièce, a indiqué que malgré le refus de Delon, le projet avancerait. « Nous en prenons acte, mais nous allons passer outre… Le projet va désormais pouvoir avancer, » a-t-il déclaré, affirmant que l’hologramme serait « une création artificielle, un nouveau personnage, » ce qui, selon lui, permettrait de se passer de l’accord de Delon.
Cette situation met en lumière les tensions entre les droits individuels des artistes sur leur image et les innovations technologiques qui permettent de nouvelles formes de représentation.
Alain Delon reste ferme dans sa décision de contrôler comment son image est utilisée, une position qui reflète son engagement envers l’intégrité de sa représentation artistique, même en cette période de sa vie où il est sous curatelle renforcée.
L’affaire soulève des questions importantes sur le respect de l’image des personnalités publiques et les limites de l’utilisation de technologies comme les hologrammes dans les arts performatifs.