Depuis la naissance de son fils Ezio, Mathieu Ceschin vit une paternité singulière, éloignée des conventions.
Entre remises en question du système éducatif, choix de vie nomade et confidences touchantes, l’ancien candidat de « L’amour est dans le pré » trace une route bien à lui, portée par l’amour mais non sans turbulences.
Mathieu Ceschin a fait un choix radical : son fils n’ira pas à l’école. Un positionnement assumé, mûrement réfléchi, et qu’il explique sans détour. Selon lui, l’institution scolaire telle qu’elle existe aujourd’hui ne répond plus aux besoins des enfants. « Je suis grand déçu de ce que propose l’État aujourd’hui », confie-t-il dans une vidéo accordée à Gossip Room. Et de dénoncer la violence croissante dans les établissements scolaires, un constat qu’il ne peut ignorer en tant que nouveau père.
Mais pas question pour autant de laisser son fils grandir sans cadre : Ezio suivra un enseignement structuré, à la maison, via le Cned. « Évidemment, il aura une éducation », affirme Mathieu. Toutefois, l’ex-éleveur veut aller bien plus loin qu’un simple programme académique. Il rêve d’un apprentissage enraciné dans la réalité, les voyages et les découvertes : « J’ai envie de lui montrer le monde », dit-il avec émotion. Pour lui, « l’école de la vie » reste le meilleur des terrains d’apprentissage.
Le voyage d’une vie… et d’un père
Ce projet d’éducation alternative se double d’un mode de vie inédit. Depuis sa séparation avec Alexandre – rencontré sous les caméras de M6 – Mathieu a pris un virage inattendu. Seul avec son fils, il s’est envolé pour la Thaïlande, à des milliers de kilomètres de son ancienne vie d’agriculteur. Une aventure humaine et paternelle qu’il partage quotidiennement sur les réseaux sociaux.
Entre deux couchers de soleil et autant de biberons, Mathieu documente tout : les joies, les premiers sourires, les galères. C’est une existence entre émerveillement et épuisement, loin de la carte postale idéale. Et même si les paysages tropicaux adoucissent le décor, la réalité de parent solo, elle, ne connaît ni fuseaux horaires ni trêves nocturnes.
Les nuits difficiles et la charge mentale
Le 29 avril, Mathieu Ceschin a levé le voile sur un moment de doute, dans un post Instagram sincère et touchant. Ce soir-là, la fatigue a pris le dessus : « Ce soir, je m’en veux car j’ai du mal à supporter mon fils », confie-t-il avec une honnêteté rare. Entre le manque de sommeil, la promiscuité et la surcharge émotionnelle, l’homme vacille, comme tant de parents avant lui.
Mais plutôt que de dissimuler cette vulnérabilité, il choisit de la mettre en lumière. « Je crois que c’est important de le reconnaître », écrit-il. Un aveu sans filtre, qui devient presque un acte de résilience. Loin de l’image du père parfait, Mathieu rappelle que la parentalité, surtout en solo, est un chemin semé d’ambivalence, où la tendresse côtoie l’épuisement.
Un père présent, coûte que coûte
Derrière ces moments de doute, une chose demeure inébranlable : l’amour indéfectible qu’il porte à son fils. Si Mathieu s’épanche sur ses difficultés, c’est aussi pour mieux les traverser et en tirer des forces. Il ne cherche ni validation, ni pitié, simplement à être vrai dans une époque où l’illusion de perfection domine les écrans.
« Nous ne sommes que des hommes et des femmes avec leurs limites », conclut-il dans ce message. Une phrase simple, mais d’une justesse bouleversante, qui résonne dans le cœur de bien des parents. Car au fond, ce que l’on retient, c’est que malgré les tempêtes, Ezio pourra toujours compter sur son père.