Olivier Véran, ancien porte-parole du gouvernement et ministre de la Santé, a décidé de prendre un nouveau tournant dans sa carrière en s’orientant vers la médecine esthétique.
Ce choix, annoncé après la passation de son rôle à Prisca Thévenot, a suscité de vives réactions et un certain scepticisme, notamment concernant la transition d’un domaine de la santé publique vers un secteur perçu comme plus lucratif.
Véran, qui était neurologue avant son engagement politique, souhaite désormais se consacrer à une branche de la médecine qui, selon lui, vise à améliorer le bien-être et l’estime de soi des individus. Dans sa prise de parole, il a mis en avant son désir d’aider les personnes à se réparer et à se sentir mieux, suite à des maladies ou à des traumatismes.
Sa démarche, bien que critiquée, s’inscrit dans un contexte où la médecine esthétique connaît une demande croissante, touchant une large part de la population. Véran se défend de toute approche mercantile, précisant qu’il se concentrera sur des interventions qui ont un véritable impact sur la qualité de vie des patients, à l’exclusion de certaines pratiques qu’il juge trop éloignées de ses valeurs.