À quelques jours de la finale de l’Eurovision 2025, Louane s’apprête à représenter la France avec une chanson intime et bouleversante.
Derrière cette prestation très attendue, c’est aussi une jeune femme en quête d’équilibre et de vérité qui se dévoile, entre force artistique et fragilités personnelles assumées. Le 17 mai prochain, la France vibrera au rythme de l’Eurovision, dont la 69e édition se tiendra à Bâle, en Suisse. Après la belle performance de Slimane en 2024 (4ᵉ place), c’est Louane qui aura l’honneur de porter les espoirs tricolores avec « Maman », une chanson profondément personnelle, dédiée à sa mère disparue en 2014. Un hommage pudique et touchant, qui puise dans ses blessures intimes pour toucher au plus universel.
Ce titre, empreint de douceur et de mélancolie, reflète parfaitement la sensibilité de l’artiste, qui n’a jamais hésité à mettre de l’âme dans sa musique. À travers « Maman », Louane revient sur le manque, la perte et la force de l’amour maternel, dans une interprétation qui s’annonce aussi sincère qu’émotive.
Une transparence assumée sur ses tourments personnels
Dans une interview accordée à M Radio, Louane s’est exprimée sur un sujet rarement évoqué avec autant de naturel : ses complexes. Sans entrer dans les détails, elle a reconnu en avoir « plein, évidemment ». Elle avoue ne pas être prête à en parler ouvertement, mais confie qu’ils font partie d’un travail plus global qu’elle mène sur elle-même, notamment à travers une thérapie.
« Je fais une thérapie, pas pour les complexes, mais ça en fait partie », explique-t-elle. Une démarche qu’elle assume avec pudeur, consciente que beaucoup de personnes traversent les mêmes questionnements sans toujours trouver les mots pour en parler.
Le poids du TDAH dans son quotidien d’artiste
Ce n’est pas la première fois que Louane lève le voile sur son intimité psychique. Diagnostiquée avec un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), elle avait déjà expliqué à Konbini à quel point ce trouble pouvait impacter sa vie quotidienne. « Je fais n’importe quoi avec la nourriture, je deviens agressive sans raison, y compris avec ceux que j’aime. » Des aveux crus, sans fard, qui montrent le combat permanent qu’elle mène pour préserver un équilibre fragile.
Elle décrit ce trouble comme une bulle dans laquelle elle peut facilement s’enfermer, faite de tristesse et de confusion. Mais malgré ces zones d’ombre, Louane n’a jamais cessé de se battre ni de s’ouvrir avec lucidité sur ses difficultés.
Des troubles alimentaires, un combat long et silencieux
Autre sujet délicat qu’elle n’a pas éludé : les troubles des conduites alimentaires (TCA). Dans une interview au Parisien, Louane a reconnu en souffrir, tout en précisant qu’elle n’était pas encore prête à en parler en profondeur. « Je n’ai pas de problème à dire que j’ai des TCA. C’est un combat long et difficile. » Une confession marquante, à l’heure où les corps des artistes sont scrutés en permanence, notamment sur les réseaux sociaux.