Connu pour son sérieux et son élégance sur les plateaux de télévision, Harry Roselmack s’est livré comme rarement dans une interview publiée ce dimanche 10 août 2025 sur la chaîne YouTube « Paradox Sans Filtre ».
Entre confidences financières, engagement entrepreneurial et attachement à ses enfants, le journaliste vedette de TF1 a dévoilé les coulisses d’une vie bien plus nuancée que l’image lisse qu’on lui attribue souvent. Derrière son succès médiatique, Harry Roselmack avoue sans détour une gestion désastreuse de ses finances personnelles. « Je suis nul », confesse-t-il face caméra, évoquant son absence totale d’épargne. Déjà, dans un entretien avec Sam Zirah l’an dernier, le journaliste reconnaissait être un “panier percé”. Malgré ses années à TF1, il se décrit comme un anti-businessman, éloigné des logiques de placement ou de capitalisation.
La célébrité ne rime pas toujours avec richesse bien gardée, et Harry Roselmack en est un exemple frappant. Ce déséquilibre entre image publique et réalité privée, il l’assume pleinement, préférant parler de projets et d’idées plutôt que de chiffres.
L’entrepreneuriat comme passion, malgré les pertes
Plus que le profit, c’est la création qui l’anime. Roselmack multiplie les aventures entrepreneuriales, souvent à ses risques et périls. « Je suis un créatif », insiste-t-il, décrivant l’entrepreneuriat comme un champ d’expression personnel, où l’investissement ne garantit pas la rentabilité.
Il reconnaît d’ailleurs que certains de ses projets se sont soldés par des pertes financières, mais qu’il continue de s’engager « parce que l’aventure humaine, c’est ça qui est beau ». Une philosophie peu commune dans les sphères médiatiques, où le pragmatisme financier domine souvent sur le reste.
Son espoir ? Que l’une de ses idées finisse par trouver son public. En attendant, il mise sur l’expérience acquise, les collaborations humaines et l’envie de contribuer autrement à la société.
Une vision lucide et tendre de la paternité
Au cœur de ses priorités : ses trois enfants, Omaya, Yanaël et Leroy, nés respectivement en 2007, 2008 et 2010 de son union avec son ex-femme Chrislaine. Très pudique sur sa vie privée, Harry Roselmack a toutefois évoqué son rôle de père avec une tendresse palpable.
Ses enfants, explique-t-il, ont un regard bienveillant mais lucide sur sa notoriété : « Ils sont fiers de moi, je le sais, mais ils gardent une distance. Ils font la distinction entre leur père et la personnalité publique. »
Leur bonheur prime sur tout, dit-il, et il refuse de leur imposer un chemin ou une ambition. « Je veux qu’ils soient libres de choisir leur voie, comme moi j’ai pu le faire. »
Un portrait loin des clichés
Cette interview dresse le portrait d’un homme sincère, parfois en contradiction avec son image médiatique policée. Ni gestionnaire rigoureux, ni carriériste acharné, Harry Roselmack revendique une trajectoire faite d’élans créatifs, de tentatives ratées, mais surtout de fidélité à lui-même.
Le public découvre un homme imparfait mais profondément humain, qui ne cache ni ses failles ni ses doutes, mais continue de croire aux idées, aux aventures collectives, et à la valeur du temps partagé.